
Un conflit oppose un Agent de surveillance de la voie publique (ASVP) et des parents d’élèves suite à une altercation survenue devant le groupe scolaire mantais. Chacune des parties a déposé plainte.
Tout part d’une scène qui peut paraître habituelle, devant les grilles d’une école : une mère de famille se gare en double-file devant le groupe scolaire Ferdinand Buisson, à Mantes-la-Jolie, pour y déposer sa fille un matin de janvier. Après s’être fait réprimander par un Agent de surveillance de la voie publique (ASVP), elle fait le tour du pâté de maison pour trouver une place, sans succès, avant de stationner “dans une rue devant l’école, derrière deux autres voitures, ou ça n’était pas autorisé”, avoue-t-elle.
C’est alors que l’agent l’aurait “suivie” pour la verbaliser elle et elle seule. “Je ne conteste pas cela, mais me verbaliser juste moi, me suivre de la sorte, c’est petit”, commente-t-elle, sachant qu’elle n’était pas la seule en infraction. Les choses s’enveniment alors : son mari décide de venir s’expliquer avec l’ASVP en question, et le ton monte aux abords de l’école… si bien que l’agent décide de porter plainte pour “outrage à personne chargée d’une mission de service public”.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. L’agent en question aurait alors fait irruption, en civil, dans la classe de leur fille pour s’en prendre verbalement à elle. “Ma fille est très choquée, d’ailleurs, son médecin lui a prescrit 3 jours d’ITT”, s’est émue sa mère, qui a porté plainte pour “violence sur un mineur de 15 ans suivie d’incapacité n’excédant pas 8 jours”.
Un conflit qui s’enlise, et ce malgré les tentatives de médiation de l’école. Avec leur plainte, les parents souhaitent que l’agent concerné “reconnaisse qu’il abuse de ses pouvoirs” en entrant dans une école et une classe. “C’est un sanctuaire pour les enfants”, clame la mère de famille.
- Contacté, l’ASVP concerné n’a pas souhaité apporter de commentaires.