Le 11 mars de chaque année, et ce depuis 2019, une cérémonie est organisée à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme dans les capitales européennes, les chefs-lieux de départements français, mais aussi dans les communes qui ont fait le choix de les honorer. C’est le cas de celle de Magnanville, frappée par le terrorisme islamiste le 13 juin 2016, quand Larossi Abballa assassinait un couple de policiers, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider.
Dans sa prise de parole, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le maire Michel Lebouc a souligné que cette commémoration « constitue la preuve que la terreur n’a pas anéanti la promesse républicaine », et qu’il est « essentiel que nous restions unis, car l’unité est notre force face à celles et ceux qui cherchent à diviser et à répandre la peur ».
L’édile était entouré d’élus de communes voisines, mais aussi du sous-préfet de Mantes-la-Jolie, Éric Zabouraeff, qui a rendu hommage aux victimes yvelinoises, de Samuel Paty à Stéphanie Monfermé. « Chacun, en citoyens que nous sommes, nous vivons comme le nôtre le deuil de la France, lorsque l’un de ses enfants est ainsi enlevé ».