GPSEO investit dans un nouveau réseau de chaleur urbain plus propre

Les élus communautaires ont voté, le 10 avril dernier, pour le renouvellement du contrat de concession du réseau de chaleur urbain du Mantois, afin d’en moderniser les installations et d’étendre le service.

Plus de 30 000 m² de CO2 évités chaque année : voilà l’objectif du nouveau réseau de chaleur urbain, qui devrait voir le jour d’ici 2030 dans le Mantois. Lors de sa séance du 10 avril, le conseil communautaire a adopté à une très large majorité la délibération relative au renouvellement du contrat de concession du réseau de chaleur urbain du Mantois. Concrètement, cela permettra de moderniser intégralement les installations historiques de production (datant en partie de 1965), et d’étendre le service sur les zones actuellement non desservies de Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville et Limay.

« Au-delà de la sécurisation des installations de production et de l’extension du service, ce nouveau réseau de chaleur recourra à de l’énergie de récupération (chaleur fatale) de l’usine de valorisation énergétique de la SARPI située sur le port de Limay, en complément de la chaufferie biomasse existante qui sera modernisée, précise Grand Paris Seine et Oise. Des solutions techniques innovantes de stockage et gestion de la chaleur produite seront également utilisées ». En plus d’être écologique, il s’agit d’une solution économique : la source de chaleur du nouveau réseau est principalement renouvelable (91,5 %), ce qui « garantit une stabilité tarifaire » selon la ­communauté urbaine.