
Demande de fantasmes, tentative de baisers forcés, main dans la culotte… Heureusement que, selon ses dires, cet éducateur de 24 ans considérait les jeunes dont il s’occupait comme « des petits frères ou des petites sœurs ». 78Actu indique qu’un homme travaillant dans une structure sous la coupe de l’Aide sociale à l’enfance a écopé d’un an de prison avec sursis pour des faits d’agression sexuelle à l’encontre d’une jeune fille de 15 ans. Les faits se seraient déroulés entre le 23 octobre et le 4 décembre dans la commune de Limay.
Durant l’audience, l’avocat de la défense a pourtant tenté de présenter la victime comme une manipulatrice, muée par un désir de vengeance. « Mon client n’avait pas voulu héberger une de ses amies » a-t-il expliqué. Par ailleurs, comme le relate le site internet d’informations locales, le serviteur de Thémis a également tenté de minimiser les faits commis par son client : « Dans cette histoire, il n’a pas été professionnel mais est-ce pour ça qu’il est coupable d’agression sexuelle ? Le dossier est rempli de contradictions. »
Pourtant les preuves sont bel et bien là. La police a épluché les relevés téléphoniques et est tombée sur plusieurs appels, tous sortants de la part de l’éducateur, dont un en pleine nuit le 29 octobre. Puis, le 1er décembre, il s’est baladé avec elle sur les bords de Seine en tentant par deux fois de l’embrasser. Mais ce qui a agacé le plus le tribunal, ce sont les multiples changements de version de l’homme de 24 ans. « Je n’ai pas dit la vérité tout de suite car je ne voulais pas perdre mon travail. L’avoir vu en dehors de mes heures de travail justifiait un licenciement pour faute grave » a-t-il justifié à la barre.
Face à cela, la procureure de la République a retorqué : « La parole de la victime est crédible, elle est allée d’elle-même sur une plateforme de dénonciation des violences sexuelles en janvier 2025. Par la suite, elle a toujours maintenu ses propos devant tous les acteurs. » Par ailleurs, 78Actu précise qu’en plus de sa peine de prison avec sursis, l’homme de 24 ans a été inscrit au Fijes (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) et ne pourra pas exercer une activité avec des mineurs durant trois ans.