« Complètement intégré aux habitations », le nouveau centre technique municipal inauguré

La municipalité de Chapet a inauguré le 21 mai son nouveau centre technique municipal. Implanté en plein milieu des pavillons, le bâtiment s’incorpore parfaitement dans le paysage et fait même des envieux.

À Chapet, la rue de la pierre est connue pour ses nombreuses maisons pavillonnaires et son petit city stade. Dorénavant s’y trouve le nouveau centre technique municipal (CTM), ou plutôt s’y cache. « Il devait s’intégrer au contexte des habitations, explique Damien Lemaire, l’architecte en charge du projet, lors de l’inauguration CTM le 21 mai. Dans le bas de Chapet, nous avons remarqué plein d’anciennes fermes avec une dépendance, d’où cette solution à deux bâtiments. » Ainsi les employés municipaux peuvent tranquillement garer les deux voitures de service, le tracteur et le camion sans que cela n’entache la vue des riverains. « Je suis presque jalouse » a même lâché Cécile Zammit-Popescu, la présidente de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise et maire de Meulan-en-Yvelines.

En plus de s’intégrer parfaitement dans le paysage, le bardage en bois qui compose la façade des bâtiments donne un aspect naturel aux nouveaux édifices et sert également de filtre à la lumière puisqu’ils sont exposés sud-ouest. Auparavant, le CTM était dispatché entre une ancienne classe d’école et la maison de « Nono » située Grande rue, qui, surtout, brillait par sa vétusté. « C’était une problématique » concède Benoît de Laurens qui en avait fait presque une promesse de campagne.

En plus du bardage, de nombreuses parties du bâtiments sont faites à partir de bois comme les cloisons ou la mezzanine.

Bien qu’en bisbille avec le président du Département Pierre Bédier – à cause de la future installation du village de mineurs isolés – le maire a tout de même tressé des lauriers à IngénierY, l’agence départementale qui accompagne les communes rurales de moins de 6 000 habitants dans leurs projets. « Cela nous a permis de respecter à la lettre le processus de fabrication » explique-t-il.

Par ailleurs, l’édile pouvait s’enorgueillir de réaliser « une opération blanche et magnifique » alors que les bâtiments auront coûté 698 000 euros HT. D’une part grâce aux diverses aides de la Région (160 000 euros), du Département (169 000 euros) et de GPSEO (109 000 euros). De l’autre, grâce à la vente de la fameuse maison de Nono.