Un retraité pédophile coupable d’attouchements envers une fillette de 4 ans

Alors qu’elle était endormie, une fillette de 4 ans était en train de subir des attouchements de la part d’un septuagénaire le 7 juin. Un des proches de la jeune fille a pu le stopper.

Plongée dans les méandres d’un esprit malfaisant. Le 7 juin, plusieurs personnes organisent une petite soirée à la salle des fêtes du camping Canada, à Épône. Celle-ci se prolonge au bout de la nuit, ce qui pousse une petite fille de 4 ans à aller se reposer sur un canapé. Elle s’endort paisiblement et pour ne pas avoir froid, une couverture est posée sur elle. Le reste du récit relaté par 78actu est glaçant.

Un coiffeur à la retraite de 70 ans rôdait dans les parages et l’aperçoit. Il s’assied à côté d’elle, soulève le plaid et, avec sa main, lui caresse la cuisse tandis que son autre main se pose sur ses propres parties intimes qu’il cache grâce à la couverture. Heureusement, un des proches de la petite fille est témoin de la scène et arrive à le stopper avant que cela n’aille plus loin.

Trois jours plus tard voilà l’ancien coiffeur qui comparaît au tribunal de Versailles. Le site internet d’informations locales rapporte plusieurs scènes dont une question de la juge : « Et si personne n’était intervenu ? » L’homme de 70 ans assure qu’il « aurait pu aller plus loin ». Cette réponse est loin d’être une surprise. Durant toute l’audience, le parcours du septuagénaire est retracé. Il concède que « depuis une dizaine d’années, cela ne va plus trop avec les femmes » donc celui-ci s’est rabattu sur les plus jeunes voire dorénavant « les enfants ».

Les enquêteurs ont bien évidemment fouillé son domicile. Et comme l’indique 78actu, ils ont mis la main sur une cinquantaine de photos pédopornographiques, aussi bien numériques qu’imprimées. Certaines ont été téléchargées en 2014. De plus, il aurait effectué plusieurs voyages en Thaïlande même s’il certifie que ce n’était pas pour coucher avec des mineures. Autre élément de défense, l’alcool. L’ancien coiffeur se cache derrière son état d’ébriété car, ­d’habitude, à jeun, « il sait se ­contrôler ».

À l’issue de la soirée, le tribunal l’a condamné à 3 ans de prison avec suivi sociojudiciaire de 5 ans.