Avec deux nouveaux programmes immobiliers, la ville répond à son échelle à la crise du logement

Le mercredi 2 juillet a eu lieu la pose de la première pierre d’un futur ensemble de 30 pavillons, qui devrait sortir de terre à l’automne 2026 dans la rue de Rangiport, à Issou.

À Issou, on n’a pas peur de la chaleur. C’est sous un soleil de plomb que la municipalité, le groupe 3F et le promoteur Pierreval ont procédé à la pose de la première pierre de la future résidence de la rue de Rangiport, mercredi dernier. Ou plutôt de la « presque première pierre », comme l’a souligné avec malice Lionel Giraud, maire de la commune. En effet, cela fait déjà plusieurs mois que les travaux ont débuté, si bien que l’on aperçoit déjà les fondations des 30 maisons individuelles qui la composent.

Ce projet ne date pas d’hier : les Issoussoises et Issoussois en avaient déjà entendu parler en 2023 lors d’une réunion publique, durant laquelle ils ont pu apporter leurs idées, leurs recommandations, afin qu’un projet plus abouti et plus intégré à son environnement ne leur soit présenté 6 mois plus tard. Si l’idée d’un square intégré à la résidence était d’abord envisagée, elle n’a finalement pas été retenue après les échanges avec les habitants. « À la place, il faudrait peut-être repenser la zone en friche située en face, s’il y a 3 francs 6 sous qui traînent lors du prochain mandat », glisse le maire. Les futurs résidents auront en tout cas l’avantage de se trouver à quelques centaines de mètres de la gare de Gargenville.

Outre l’objectif de contribuer à réduire le « déficit cruel » de logements en Île-de-France, l’édile insiste sur l’importance de « rentrer dans le cadre » de la loi SRU, qui impose 25 % de logements sociaux dans les communes franciliennes de plus de 1 500 habitants. « Ne nous cachons pas derrière des idées reçues sur les populations en quête de logements sociaux, ce sont nos proches, c’est pour eux que nous agissons », assure Lionel Giraud.

La fin des travaux est prévue pour l’automne 2026, peu ou prou comme l’autre grand projet immobilier de la commune, qui portera le nom de Sophie de Grouchy et qui sortira de terre au niveau du site de l’ancien Lidl, près de la départementale 190. De quoi porter, au total, le nombre de logements sociaux supplémentaires à 106, et se rapprocher au pourcent près de l’objectif des 25 %.