Dans l’édition de la Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines du 12 juillet 2022, nous évoquions une violente agression à l’arme blanche à l’issue tragique. Le dimanche 10 juillet 2022, dans le parc des Bateleurs, à Trappes, Michel Rommevaux, un homme âgé de 65 ans avait perdu la vie, attaqué par un homme qui « souffrirait de troubles psychiatriques ». Une agression au couteau, qui semblait purement gratuite car « d’après les premiers éléments de l’enquête, les deux hommes ne se connaissaient vraisemblablement pas », écrivions-nous à l’époque.
Le maire LR de La Verrière, Nicolas Dainville, a souhaité rendre hommage à la victime « qui a habité et travaillé près de 20 ans à La Verrière », explique l’édile dans un message posté sur sa page Facebook le 13 juillet.
« Nous nous sommes rassemblées vendredi dernier pour rendre hommage à M. Michel Rommevaux. Dimanche 10 juillet 2022, Michel Rommevaux a été sauvagement assassiné de 11 coups de couteau à Trappes. C’était il y a 3 ans. Comme ça. Pour rien. Un acte d’une ultra violence. Un acte gratuit, insensé, horrible. Terrifiant », se désole le maire, avant de rappeler « l’ensauvagement et les 120 attaques au couteau [perpétrées] chaque jour en France ».
Le maire poursuit son propos : « Oui, il y a pire que l’horreur. C’est de s’y habituer. De ne plus être bouleversés, scandalisés, écœurés par la barbarie qui semble s’être totalement banalisée en France. Après l’assassinat de Michel Rommevaux, pas de marche blanche. Pas de gros titre. Quelques lignes passagères dans des journaux. Alors que le chagrin des proches est éternel. Pas de déplacement de ministre. Et on voudrait nous faire croire que c’est un simple fait-divers. L’acte d’un déséquilibré. Alors que c’est un assassinat. D’une cruauté sans pareil. Et c’est pourquoi dans notre ville de La Verrière, cette cérémonie nous tient tant à cœur. Pour dire qu’on n’oublie pas Michel Rommevaux. Pour dire qu’il est toujours et à jamais dans nos cœurs ».
Après avoir évoqué « une personne très cultivée », l’édile a conclu sa prise de parole ainsi : « […] Michel était un jeune retraité qui laisse derrière lui une famille et un manque terrible […]. La solidarité dans l’horreur. La beauté de l’âme humaine face à ce qu’elle a de plus absurde, de plus noire, de plus terrible. C’est pourquoi nous réclamons la Justice des hommes. Le lendemain, une messe était célébrée en hommage de Michel. Le curé de Trappes avait alors prononcé ces mots que je me permets de reprendre : « Puisse Dieu nous donner la paix des cœurs ! » ».