Une eau plus douce pour 363 000 habitants d’ici 2028

En déployant six nouvelles unités de traitement de l’eau dans les trois prochaines années, la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise entend fournir une eau moins calcaire à 83 % de ses habitants.

Robinetterie encrassée, bouilloires entartrées ou peaux asséchées… Les effets d’une eau « dure » sont bien connus des Franciliens. GPSEO veut changer la donne : après l’usine de Flins-Aubergenville mise en service en 2018, quatre nouvelles unités de décarbonatation verront le jour dans les trois prochaines années, à commencer par celle de Follainville-Dennemont, opérationnelle dès l’été 2025 pour alimenter Fontenay-Saint-Père, Brueil-en-Vexin ou encore Sailly. À l’automne, ce sera au tour d’Auffreville-Brasseuil de fournir une eau adoucie à Mantes-la-Ville, Breuil-Bois-Robert et Vert. Cinq autres communes se verront également alimentées par l’eau décarbonatée issue de l’unité de traitement de Buchelay : Favrieux, Fontenay-Mauvoisin, Jouy-Mauvoisin, Le Tertre-Saint-Denis et Perdreauville.

Au total, près de 115 000 habitants supplémentaires seront desservis d’ici 2028. Pour GPSEO, l’enjeu est autant sanitaire qu’économique et environnemental. « Le calcaire reste indispensable, mais à bonne dose », rappelle la collectivité, qui mise sur cette politique durable pour améliorer la qualité de vie sur le territoire.