Folle course poursuite sur l’A13

Un homme de 41 ans originaire de Magnanville a tenté d’échapper à la police en s’engageant sur l’A13. Les forces de l’ordre ont tout de même réussi à l’immobiliser au niveau des Mureaux. Le chauffard a écopé en tout à plus de quatre ans d’emprisonnement.

Si Electronic Arts tarde à réaliser un nouvel opus de Need for Speed, ils pourraient s’inspirer des Yvelines. Le 14 août, en début de soirée, la police nationale tente de contrôler un homme à bord d’un Renault Captur. En effet, celui-ci fait l’objet d’une fiche de recherche. Les forces de l’ordre lui indique donc de se ranger sur le bas-côté. La situation dérape à ce moment précis. Le conducteur refuse d’obtempérer et prend de multiples risques pour échapper aux représentants de l’État. Il tente même de percuter le ­véhicule sérigraphié.

Le quarantenaire parvient à s’engager sur l’A13 en direction de Paris, accumulant de nombreuses infractions au code de la route tout en mettant en danger la vie d’autrui (changements soudains de direction, circulation à très vive allure sur la bande d’arrêt d’urgence…). Finalement, lorsque le chauffard emprunte la bretelle de sortie n°8 « Les Mureaux », les effectifs de la BAC locale l’y attendent déjà de pied ferme. Ils font alors usage du « stop stick », ce qui crève un pneu avant, provoquant ainsi l’arrêt du véhicule.

Malgré cela, l’interpellation s’avère particulièrement mouvementée puisque l’homme de 41 ans se rebelle, blessant au passage un policier à la main. Pour complètement l’immobiliser, les forces de l’ordre sont obligées d’utiliser un taser. Les premières vérifications viennent confirmer la validité de la fiche de recherche dont il faisait l’objet, mais également le fait que celui-ci conduisait malgré la suspension judiciaire de son permis de conduire.

Le sketch continue durant son audition. Le quarantenaire reconnait le refus d’obtempérer – il se savait recherché – et assure qu’à aucun moment sa conduite n’était dangereuse. De plus, il nie toute forme de rébellion en déclarant « s’être arrêté de lui-même » et « avait écouté les ordres ». D’après lui, il ne pouvait donc pas être à l’origine de la blessure au doigt du policier.

À l’issue de la mesure de garde à vue, il a été déféré au tribunal judiciaire de Versailles. Le Magnanvillois a donc écopé d’une peine d’emprisonnement de 15 mois à laquelle viennent se cumuler 36 mois d’exécution de peine et 6 mois de révocation de sursis, soit 57 mois d’emprisonnement au total. Il dort désormais à la prison de Bois d’Arcy.