Un homme de 30 ans, originaire de Maurepas, est passé devant le tribunal de Versailles, le 7 octobre, pour s’en être pris à son ex-compagne, qui réside à Jouars-Pontchartrain (Yvelines), deux jours plus tôt. Il s’en est également pris aux gendarmes de la brigade locale. Aux alentours de 3 h, dans la nuit du 5 octobre, il a été arrêté par les gendarmes après s’être invité au domicile de son ex-compagne, qui se préparait à aller se coucher après une soirée passée avec des amis. Lui n’était pas convié à cette fête.
« Il redoutait qu’elle ait rencontré un autre homme. Il avait surveillé ses réseaux sociaux. Et il savait qu’il y avait une fête à laquelle il n’était pas convié. Jalousie. Colère », indique un article de 78actu. Au domicile de son ex-compagne, après l’avoir menacé, il a semé le chaos en jetant des objets dans l’appartement. Prévenue, la gendarmerie arrive sur les lieux mais l’homme violent est déjà parti. Les militaires l’interpellent peu après, non loin de là.
Pendant le trajet pour se rendre à la brigade, cet homme va gracieusement insulter les forces de l’ordre. Des propos tels que « Tu pues de la gueule ! » ou encore « Vous êtes des caniches » feront partie de ceux qu’il leur adressera. « À un rond-point, il tentera même de s’enfuir. Sans oublier la nuit agitée, ponctuée de cris et autres hurlements », poursuit le média local.
Le prévenu a déjà été condamné 11 fois par le passé pour différents motifs (violences, menaces de mort, outrage…). Ces derniers mois, il n’a pas hésité à harceler son ex, allant jusqu’à l’appeler 300 fois par jour en numéro masqué. « Je ne veux pas qu’elle ait mon numéro », a-t-il déclaré lors de son procès. En précisant, « ne pas avoir respecté l’interdiction de contact du 15 janvier 2025, date à laquelle il avait déjà été condamné pour harcèlement et menaces de mort envers la même femme », mentionnent nos confrères.
Pour sa défense, il a mis en avant le fait qu’il n’a jamais été violent physiquement envers elle. « D’abord je ne l’ai pas tapée. Et je n’ai jamais tapé une femme. Elle, c’est un peu ma copine par alternance. On s’insulte tous les deux, tous les jours. En fait, je crois que j’ai été un imbécile par amour », explique-t-il dans des propos rapportés par 78actu.
Vient le moment de parler des violences envers les gendarmes. Lui se place en victime assurant « que ce sont eux qui se sont arrêtés pour me taper »… Pour l’ensemble de ces faits, le prévenu a été condamné à 4 ans de prison avec incarcération immédiate, accompagné d’une interdiction de contact avec son ex-conjointe et de se rendre à son domicile de Jouars-Pontchartrain.
Après l’annonce du verdict, le prévenu lance à l’assemblée : « Il se passe quoi du coup ? Vous allez en prison, lui répond le tribunal. Et je paye comment les dommages et intérêts ? Je tapine ? Je T-A-P-I-N-E, épelle le prévenu en hurlant. Pour son bien et ne pas lui rajouter un outrage, son évacuation est ordonnée », concluent nos confrères.