Un mari violent envers sa femme condamné par le tribunal

C’est en dormant qu’il a été trahi. Un homme a comparu le 12 novembre, devant le tribunal judiciaire de Versailles après avoir agressé sa femme, à la suite de mots prononcés dans son sommeil.

Un Élancourtois a été jugé le 12 novembre pour avoir violenté physiquement sa femme. Il a écopé de deux ans de prison dont six mois avec sursis. C’est alors qu’il était dans les bras de Morphée qu’il a été trahi. Un mois plus tôt, dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 octobre, cet habitant âgé de 30 ans, aurait murmuré, vers 4 h 40 dans son sommeil : « T’inquiète pas… Je vais venir te voir. Je t’apprécie… ».

Sa femme, réveillée par ces paroles, décide immédiatement de lui demander des explications. Selon elle, pas de doute possible, son conjoint était en train de rêver d’une autre femme. Comme le rapporte 78actu, « le dialogue va vite passer par la fenêtre de l’appartement d’Élancourt. Et la violence combler le vide ».

En colère, son mari devient violent envers sa femme en lui assénant des coups de poing et des claques tout en lui tirant les cheveux. Il est apparemment coutumier du fait. La victime a dû être hospitalisée. Elle s’en tire avec des plaies, un traumatisme crânien, deux fractures au nez et à l’œil ainsi qu’une lèvre tuméfiée.

Auditionné par les forces de l’ordre, le mari violent a nié en déclarant ne pas avoir frappé sa femme. « Elle a peut être fait une manigance. Et puis, elle est allée dans la chambre qui est très encombrée par des colis. Et comme il n’y a pas de lumière, elle est certainement tombée. Elle jacte souvent pour rien… Mais si elle est bien avec moi, je reste avec elle avec plaisir ». Il a maladroitement tenté de se justifier le prévenu lors de son procès.

Et d’ajouter : « Je réagis tout le temps bien avec ma femme. Je lui offre même des cadeaux. Je ne l’ai pas frappée ». D’après lui, sa femme le harcèlerait même car il n’a ni papiers, ni emploi. « Elle me met la pression car je n’ai pas de travail, comme je n’ai pas de papiers. Je suis en France depuis 6 ans et je suis sous OQTF [Obligation de quitter le territoire français] », poursuit-il face aux magistrats.

Sa femme, également entendue par la police, a livré une toute autre version. « Il parle avec d’autres filles. Le matin, je l’ai surpris. Je lui ai dit que je ne voulais pas de ça. Ça ne me plaît pas. Je lui ai dit qu’on allait arrêter définitivement. Mais ça lui a pas plu de partir », des propos rapportés par nos confrères. Finalement, le mari a bien été reconnu coupable de violences conjugales.

Après la délibération des juges, il a donc écopé de deux ans de prison, dont six mois avec sursis et sera incarcéré pour la partie ferme de la peine. En outre, il est également condamné à une interdiction de contact avec sa femme et leur enfant de 2 ans, pendant trois ans. « Un enfant qu’il n’a d’ailleurs reconnu qu’au bout de 12 mois. Une interdiction définitive du territoire français a été ajoutée à la peine », conclut le média local.