
Les épaves, laissées à l’abandon depuis de nombreuses années dans la rue des Osiers, à Coignières, ont été enlevées le 5 décembre dernier. Cette opération s’inscrit dans une initiative visant à lutter contre les dépôts sauvages et l’abandon des véhicules hors d’usage. Le Groupe de partenariat opérationnel (GPO), mis en place par l’hôtel de police de SQY, situé à Élancourt, a joué un rôle clé dans la dépollution du site de Coignières.
« Depuis près de 10 ans, 6 véhicules camions épaves dégradaient l’environnement et gênaient la circulation rue des Osiers, entraînant le dépôt de déchets par des usagers peu soucieux de l’environnement », explique un communiqué de la direction interdépartementale de la Police nationale.
Le communiqué poursuit : « Après une mise en demeure restée vaine adressée au maître des lieux et/ou aux titulaires des certificats d’immatriculation (en l’espèce, des sociétés radiées du RCS [Registre du commerce et des sociétés]) de procéder au retrait des véhicules sous dix jours, ils sont considérés comme ayant l’intention de s’en défaire ».
En seulement trois jours, le site a été nettoyé, et les épaves retirées le 5 décembre. « Cette démarche collective illustre l’efficacité d’une coopération étroite sur du court terme entre les partenaires institutionnels et les acteurs techniques sur des problématiques ciblées, au bénéfice cette fois-ci de la préservation de l’environnement », conclut le communiqué.
La Ville a précisé sur sa page Facebook, le jour de l’enlèvement : « Alerté par la ville depuis 2024, le gestionnaire du site, en lien avec la Police nationale et notre police municipale, a engagé courant 2025 les procédures idoines pour le retrait de ces camions. […] Pour information, la mise en fourrière d’un camion revient à environ 2 000 euros, à cela il convient d’ajouter le traitement des déchets entreposés dans ces véhicules et le nettoyage in fine de la voie privée, le syndic gestionnaire prenant à sa charge l’intégralité de ces dépenses ».
De son côté, le maire de Coignières, Didier Fischer (DVG), a également réagi sur Facebook : « Récemment, la presse écrite et télévisée s’était emparée du sujet. Ce fut pour moi l’occasion de montrer qu’à Coignières, contrairement à bien d’autres zones industrielles en France, nous avions su trouver une solution pour faire disparaître cette source de danger et de pollution. Un grand merci à tous ceux qui se sont impliqués pour aboutir à ce résultat qui, j’en suis sur, fera école ailleurs ». La Ville a conclu en indiquant que le « gestionnaire fera le nécessaire pour sécuriser durablement son site ».