« Le chômage des jeunes n’est pas une fatalité »

Cette semaine Etat et Civils mettait en lumière le thème de l’emploi et l’insertion professionnelle chez les jeunes. Une thématique d’actualité à l’heure où en France, le chômage des jeunes stagne aux alentours de 22%.

Pour évoquer cette problématique, LFM accueillait ainsi Freddy Clairebault directeur de l’association Eveil et Daniel Dugoua délégué de la mission locale du Mantois. L’occasion pour les deux acteurs du monde de l’emploi d’échanger leurs points de vues, mais aussi leurs bons conseils sur la recherche d’emploi.

Métiers de l’ingénierie, l’informatique, la recherche, du développement ou encore commerce de haut niveau et métiers de la bouche, Daniel Dugoua comme Freddy Clairebault ont avant tout tenu à présenter ce qu’ils qualifient de nouvelles voies royales de l’embauche. Mais la maîtrise de la compétence numérique reste indispensable et de plus en plus recherchée explique Freddy Clairebault : «  On ne peut plus faire uniquement un métier manuel sans avoir d’aptitudes numériques. »

Pour les autres secteurs, la compétition reste rude et l’offre assez nombreuse s’accordent les deux experts. Mais, comme l’explique Freddy Clairebault, « le chômage des jeunes n’est pas une fatalité, surtout sachant qu’il y a beaucoup de dispositifs d’accompagnement comme les missions locales ».

C’est d’ailleurs dans cette perspective que la mission locale du Mantois organise du 3 au 13 avril les Journées pour l’emploi, dix jours de rencontres, d’échanges et de recrutements. « On prépare les jeunes à aller à ces rencontres par des ateliers de coaching organisés par une entreprise partenaire, il y aussi un travail sur l’outillage d’un CV, et donc des rencontres avec des entreprises », détaille Daniel Dugoua.

Pour les deux spécialistes de l’emploi, la meilleure attitude à adopter face au chômage des jeunes reste de ne pas se laisser aller à la fatalité. « Il y a une multitude de formations que l’on peut effectuer dans le cadre de la formation continue », ajoute Freddy Clairebault. Pour eux, une seule clé, la connaissance du secteur visé. « Il faut avant tout informer les jeunes sur les qualités, l’actualité et les défauts des secteurs dans lesquels ils s’orientent » insiste Freddy Clairebault.