Les éboueurs en grève réclament davantage de moyens

En réponse à l’appel de grève nationale de la CGT, les éboueurs de l’agence Sepur des Mureaux ont arrêté de travailler du mercredi 4 au vendredi 6 avril.

Sur la cinquantaine de camions de l’agence Sepur des Mureaux, quatre ont entamé une tournée de collecte des déchets, jeudi 5 avril. Après un peu plus de quatre jours de grève, les salariés ont repris le travail vendredi midi. Les Mureaux, Orgeval, Ecquevilly, Chapet, entre autres, ont été touchées par cette grève, décidée à la suite d’un appel national de la CGT, mais avec des revendications spécifiques aux Mureaux.

Après deux jours de grève, mardi 3 et mercredi 4 avril, Marc Chavenet, délégué central CGT du groupe et meneur de la grève muriautine, avançait 100 % de grévistes. Il devait rencontrer les responsables de Sepur afin de négocier la reprise du travail. « La direction se fout de ma gueule !, s’insurgeait-il alors. Ils ont annulé les rendez-vous de jeudi et de vendredi. »

Embauches des intérimaires, heures supplémentaires non payées, ou semaine de 32 heures étaient parmi les points de crispation. « Il y a un véritable mal-être chez Sepur », regrette Aissa, délégué du syndicat majoritaire Sud. « Nos primes d’intéressement sont trop faibles, nous avons touché moins de 100 euros pour l’année 2017 », dénonce-t-il. Des promesses sur les salaires ont finalement permis la reprise du travail.