Vivalto santé possède désormais huit cliniques privées dans les Yvelines

Le groupe privé d’établissements de soins Vivalto santé a racheté en avril trois centres de soins situés à Mantes-la-Jolie, à Evecquemont et à Aubergenville.

Le centre hospitalier privé du Mont­gardé à Aubergenville, le centre cardiologique d’Evecquemont et le centre d’hémodialyse de Mantes-la-Jolie changent ensemble de propriétaire. Il y a cinq ans, l’entrepreneur mantais Arnaud Dalbis cède ses trois centres au groupe Hexagone santé (il est toujours propriétaire du centre de convalescence d’Aubergenville et du centre de rééducation de Rosny-sur-Seine, Ndlr). Dans un communiqué du 30 avril, le groupe de cliniques privées Vivalto santé annonce leur rachat. Une volonté d’élargir son offre qui semble coïncider avec les difficultés du groupe Hexagone.

« On a eu un accueil extrêmement chaleureux […] avec beaucoup d’attente des équipes », assure Atika Alami, directrice générale du pôle santé Yvelines de Vivalto santé, suite à une réunion du mardi 7 mai tenue dans les centres. « Le groupe est ravi de les intégrer, ça, c’est certain », précise-t-elle sans dévoiler le montant de la transaction. Les trois établissements réunissent 316 salariés sur les trois sites aux spécialités distinctes : 84 lits à Aubergenville pour, en grande partie, la chirurgie des membres supérieurs, 194 à Evecquemont pour la prise en charge des pathologies cardiaques, ainsi que 19 postes de dialyse à Mantes-la-Jolie.

« Il sera désormais possible d’adresser un patient d’un site A vers un site B » complète Atika Alami, avec « des médecins multi-sites ». Pour les praticiens et les patients : « Quand on fait la somme des spécialités et des services, on est sur une offre globale et cohérente », juge la directrice du pôle. Avec ces dernières acquisitions, Vivalto santé possède désormais huit établissements à une trentaine de kilomètres les uns des autres entre Port-Marly et Mantes-la-Jolie. Pour Atika Alami débute une phase d’intégration sans « sujets majeurs » d’inquiétude au vu « des beaux ­produits de santé » des cliniques.

« Le groupe Hexagone, ils avaient réussi à mettre les établissements dans un tel état qu’ils étaient pressés de vendre », analyse cependant Arnaud Dalbis, l’ancien propriétaire des centres. Le groupe est propriétaire de cliniques à Paris, comme celle du Trocadéro ou du Louvre. Les témoignages d’anciens praticiens recueillis dans un article publié sur le site internet En contact dressent d’ailleurs un tableau peu flatteur du groupe. Malgré plusieurs sollicitations de La Gazette, il n’a pas été possible de joindre ­Hexagone santé.