Un nouveau bloc opératoire pour améliorer la prise en charge

Un nouveau bloc opératoire a été inauguré le 2 décembre à la Polyclinique de la région Mantaise. Les chirurgiens espèrent ainsi pouvoir réduire le stress des patients.

Un grand jour pour le personnel médical de la Polyclinique de la région mantaise. Rebaptisée clinique de la région mantaise, le lieu créé en 1935 a inauguré le 2 décembre son nouveau bloc opératoire. Il a nécessité quatre mois de travaux pour un coût de 1,3 million d’euros, financé par le groupe Vivalto Santé auquel appartient la clinique depuis février. Outre l’agrandissement de la capacité d’accueil de la salle de réveil passant de six à 11 lits, ce bloc opératoire faciliterait la prise en charge du patient, limitant ainsi son stress.

« Cela a amélioré les conditions de travail des praticiens, se félicite Alicia Bernard, la directrice générale de la clinique de la région mantaise et du centre d’hémodialyse de Mantes-la-Jolie. On a pu mettre en place le dispositif de « patient debout », c’est-à-dire que le patient devient acteur de sa prise en charge pour aller jusqu’au bloc opératoire ce qui limite le stress et donc c’est un vrai plus pour sa prise en charge et pour le suivi post-­opératoire. »

Pour le chirurgien digestif et viscéral, Pierre-Frédéric Rivet, ce dispositif est un atout pour la clinique dans laquelle il travaille depuis 19 ans. « L’arrivée des patients en fauteuil ou debout leur permet d’arriver très naturellement au bloc, note-t-il. Ils n’ont pas l’impression d’être pris en charge tardivement […]. C’est beaucoup moins lourd que d’être dans un brancard ou dans un lit et c’est plus respectueux des patients. »

L’arrivée simplifiée des patients au bloc opératoire n’est pas l’unique source de satisfaction du ­chirurgien. « On a fait une salle opératoire de plus, affirme-t-il. Cela va nous permettre de faire venir d’autres chirurgiens […] Il y aura au moins trois ­chirurgiens en plus à court terme. »

Si Pierre-Frédéric Rivet avoue que des contacts ont déjà été noués pour faire venir des confrères, il ne doute pas de la capacité de la clinique à attirer des chirurgiens : « C’est vrai que pour de nouveaux chirurgiens, c’est attractif d’avoir un bloc neuf, une salle de réveil aux normes […]. Tout cela, ce sont des choses qui font venir de nouveaux chirurgiens qui ne seraient pas forcément venus sur ­Mantes-la-Jolie. »

L’édile, Raphaël Cognet (LR), s’en réjouit. Présent à l’inauguration, il a mentionné le problème de la désertification médicale dans un discours adressé au personnel soignant en évoquant les difficultés rencontrées par des élus locaux à répondre aux besoins concernant les questions de santé des habitants.