Une eau adoucie grâce à l’usine du Pecq-Croissy

Mise en service en juillet 2019, l’unité d’adoucissement collectif de l’eau du Pecq-Croissy permet de réduire de « près de moitié » la dureté de l’eau de 20 communes environnantes.

En juillet 2019, l’unité d’adoucissement collectif de l’eau du Pecq-Croissy a été mise en service. Alimentant 20 communes environnantes (voir encadré) en eau potable moins calcaire, l’usine vient compléter le dispositif d’adoucissement collectif de l’eau de l’Ouest parisien déployé depuis 2017 et comprenant les usines de Louveciennes, de Flins-sur-Seine et celle du Mont-Valérien à Suresnes (­Hauts-de-Seine).

En 2015, une étude menée par BVA Group constate que « 88 % des habitants de l’Ouest parisien estiment important de réduire la proportion de calcaire dans l’eau » et que « 92 % sont favorables à une solution d’adoucissement collectif de l’eau », souligne Suez.

« Cette nouvelle unité d’adoucissement est le résultat d’une coopération exemplaire entre SUEZ et les collectivités locales, au bénéfice des 400 000 consommateurs desservis par l’usine, se réjouissait lors de l’inauguration le 13 septembre 2019 Maximilien Pellegrini, directeur général délégué Eau France chez SUEZ. Véritable virage pour les services d’eau potable, l’eau douce confirme que l’eau du robinet comme eau de boisson est source d’économies, de confort et de préservation de notre environnement. »

L’objectif de l’unité d’adoucissement collectif de l’eau est de réduire « de près de moitié » la dureté de l’eau, détaille SUEZ, passant ainsi d’une dureté calcique moyenne de 26 degrés à 15 degrés, une fois l’excédent de calcaire retiré. Car l’eau trop calcaire était source de nuisances pour les habitants, provoquant de l’inconfort et une augmentation des dépenses pour l’entretien des ­appareils électroménagers.

Le retrait de cet excédent de calcaire se fait par l’injection d’un réactif alcalin, généralement de la soude, et de grains de sable dans l’eau. « Combinés, ces deux éléments vont constituer des cristaux de calcaire, lesquels vont s’accumuler progressivement à la surface pour former des billes facilement décantables, précise SUEZ. Grâce à cette technologie, l’équivalent de 13 kg de calcaire par an et par foyer seront ainsi éliminés dès l’étape de production de l’eau potable et valorisés. »

Les billes de calcaire, sont elles collectées puis valorisées en matériau de remblai ou de cimenterie. « Près de deux mille tonnes de billes de carbonate de calcium issues de l’unité du Pecq-Croissy sont valorisées en remblai chaque année », détaille SUEZ. L’usine, produit quant à elle 60 000 m³ d’eau ­adoucie par jour.

Et la satisfaction des consommateurs SUEZ semble au rendez-vous selon un sondage IFOP lancé suite à la mise en service de l’usine du Pecq-Croissy. Parmi les résultats obtenus, « 80 % des clients sont satisfaits de la qualité de l’eau soit une hausse de 26 points ». Parmi les clients interrogés, « 98 % » d’entre eux approuvent la mise en service de l’usine, et « 90 % » sont intéressés par des informations régulières sur la qualité de l’eau.

L’usine de production d’eau potable du Pecq-Croissy dessert les communes suivantes : Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Le Pecq, Le Port Marly, Le Vésinet, Montesson, Saint-Germain-en-Laye, ainsi que Bougival (syndicat Aquavesc) et le Syndicat SENEO (Hauts-de-Seine).

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Crédits photo : ANTOINE MEYSSONNIER