Les difficultés de l’apiculture abordées en conférence

Dans le cadre d’une réflexion sur la nature, le centre socioculturel Oh ! 41 a accueilli, le 13 octobre, un apiculteur de Vétheuil (Val-d’Oise). Ce dernier est revenu sur les difficultés de son métier.

« Ramener des choses nouvelles », en lien avec la nature, au centre socioculturel, nouvellement baptisé Oh! 41. Pour cela, la directrice Estela Bispo-Pio et son équipe ont demandé à Ludovic Labreuil, un apiculteur exerçant depuis sept ans à Vétheuil (Val-d’Oise) et ayant une cinquantaine de ruches, de venir présenter son métier devant une quinzaine de personnes, le mardi 13 octobre dernier.

« Le problème de santé des apiculteurs, c’est souvent le dos […]. On est sans cesse en train de porter », affirme Ludovic Labreuil qui ajoute qu’il faut généralement « sept ans » de pratique avant d’être un ­apiculteur confirmé.

Bien que passionné, il prévient qu’il s’agit d’un métier d’élevage. « J’aime beaucoup les abeilles comme j’aime tous les animaux mais c’est vrai que j’optimise la vie des colonies principalement pour la production », déclare ­l’apiculteur.

Le public est sensible à ses propos. « [La présentation] allait au-delà de ce que l’on dit d’habitude, se réjouit Michelle, une Rosnéenne de 66 ans. Il y a la partie métier de l’apiculteur qu’on méconnaît. On n’imagine absolument pas le travail que cela ­représente. »