La police stoppe un cambriolage et découvre la maison de la drogue

Alors qu’ils intervenaient sur une tentative de cambriolage, les policiers ont découvert plusieurs kilos de drogues dans l’appartement visé. Le dealer présumé a été retrouvé après plusieurs mois.

Les cambrioleurs qui font tomber les trafiquants, l’histoire est peu banale. Jeudi 28 janvier, au commissariat de Mantes-la-Jolie, c’est une enquête vieille de plusieurs mois que les enquêteurs pensent avoir enfin ­bouclée.

Ce matin-là, avec l’appui du Raid, l’unité d’intervention de la police nationale, ils viennent d’interpeller, chez lui à Magnanville, un homme d’une vingtaine d’années qu’ils soupçonnent d’être à l’origine d’un trafic de stupéfiants dont les premières traces remontent à l’année ­dernière.

En mai 2019, les policiers étaient intervenus sur une tentative de cambriolage dans la commune de Limay. En arrivant sur place, ils parviennent à interpeller plusieurs jeunes cambrioleurs dans l’appartement mais font, par-dessus tout, une découverte étonnante. En effet, en pénétrant dans l’appartement, les fonctionnaires se rendent compte que les voleurs leur avaient en réalité ouvert le repaire d’un trafiquant de drogues. « À l’intérieur, on avait trouvé trois kilos de cannabis et 100 g de cocaïne », se ­rappelle-t-on au ­commissariat mantais.

De là, les enquêteurs se retournent vers les propriétaires des lieux puis finissent par identifier « le titulaire en titre de l’appartement et le sous-locataire de celui-ci » comme principaux suspects de ce trafic. Après les avoir auditionnés tous les deux en fin de semaine, il s’avère que c’est finalement le second qui avait placé la drogue dans le logement, situé à Limay. « Il ne vivait pas là, l’appartement servait de nourrice », explique cette même source des ressorts de l’affaire.

Lors de la fouille de son domicile à Magnanville, la police a de nouveau saisi 1,5 kilo de résine de cannabis ainsi que 1 500 euros en liquide. Bien connu des services de police, le Magnanvillois a été mis en examen et déféré, vendredi 29 janvier, devant le tribunal correctionnel de ­Versailles.