Des jeunes Chantelouvais initiés à l’équitation

Ce sport est proposé durant l’année scolaire depuis deux ans par l’association chantelouvaise Fraternité pour l’égalité des chances (FRAEC). Des enfants ont vaincu leur peur des poneys.

Ne pas « rester enfermé sur le quartier ». Le propos tenu par Amina Satouri, fondatrice et directrice bénévole de l’association chantelouvaise Fraternité pour l’égalité des chances (FRAEC), pourrait être la devise de cette structure créée en 2018. Depuis deux ans, et cette année encore, elle permet aux enfants de pratiquer l’équitation durant l’année scolaire grâce au soutien financier de la fondation Gwennaruz et ainsi, parfois, de vaincre leur peur des poneys.

Ainsi, lors du passage du diplôme du Galop 1 proposé pour la première fois au début de l’été à la société d’équitation de Vernouillet, plusieurs des enfants rencontrés ont avoué qu’ils avaient commencé l’équitation avec la peur de se faire mordre. Pour Lujayn, une Chantelouvaise de 11 ans, son souvenir le plus marquant a été quand elle a « appris à mettre le filet (lanières maintenant le mors en place dans la bouche du poney, Ndlr) ». Désormais à l’aise avec cet exercice, elle compte continuer l’équitation cette année grâce à l’association.

Cette envie de poursuivre ce sport réjouit Caroline, la monitrice d’équitation, qui se félicite des progrès accomplis par les enfants. « Il y en a qui sont partis de très, très loin et qui avaient très peur, se souvient-elle. Ils ne voulaient même pas monter dessus. C’était un peu un challenge […]. On met les bases dans les premières semaines en les rassurant sur le fait qu’ils ne vont pas venir ici pour se faire mal mais pour s’amuser, progresser. »

« Ils ne connaissaient pas [l’équitation], complète Amina Satouri qui insiste sur la nécessité de poursuivre l’activité dans l’association. Les parents aussi ne connaissaient que le football, la boxe, sur le quartier. Quand on parlait d’équitation, ce n’était pas pour eux. » Les parents, enthousiastes, étaient en tout cas nombreux à venir assister au passage du Galop 1 de leurs enfants. Caroline se réjouit de leurs présences et insiste sur le fait que peu d’abandons ont été recensés l’année dernière. Les enfants étaient en tout cas une quinzaine à être venus passer leur diplôme ce jour-là.

Amina Satouri espère que, par le biais de l’association FRAEC, ils seront au moins autant à pratiquer ce sport durant l’année scolaire 2021-2022. Elle rappelle également que la société équestre de Vernouillet n’est pas le seul club hippique avec lequel FRAEC collabore. « On a d’autres centres équestres, explique Amina Satouri. On est à la Petite cavalerie de Triel et on est aussi sur les Guérandes de Médan. »