La Ville réfléchit au développement de la téléconsultation médicale

Pour pallier le manque de médecins dans la commune, le maire, Sami Damergy (SE), s’est dit intéressé à l’idée de proposer des cabines de téléconsultation médicale à ses administrés.

Mercredi 20 octobre à l’intérieur de la pépinière et hôtel d’entreprises de l’espace Inneos, à Buchelay. Ce jour-là, le maire SE de Mantes-la-Ville, Sami Damergy, est venu voir le fonctionnement de la cabine de téléconsultation médicale de la société Medadom installée récemment à l’intérieur du bâtiment à destination des personnes travaillant dans l’espace Inneos. L’édile s’est montré intéressé à l’idée d’en installer dans des structures municipales de sa ­commune d’environ 20 000 ­habitants.

« Aujourd’hui, on n’a pas de maison médicale et on a une désertification du corps médical sur la ville donc, évidemment, on s’attelle à trouver des solutions palliatives à cette absence », affirme Sami Damergy. Selon le quotidien Le Monde, seuls quatre médecins généralistes étaient encore en fonction dans la commune le 16 septembre dernier.

Pour pallier ce manque, Sami Damergy semble convaincu que les ­cabines de téléconsultation médicale peuvent être une solution. « On est labellisé maison France services donc cela peut être opportun d’en mettre une dans cet endroit […], poursuit-il. Après on peut regarder mais cela nécessite de la réflexion, peut-être dans un ou deux CVS (centre de vie sociale, Ndlr) pour que ce soit proche de la population […]. On peut imaginer le CVS des Merisiers où il y a, dans ce quartier, déjà, à peu près, 5 000 ­habitants. »

Les cabines de téléconsultation médicale de Medadom sont équipées d’un stéthoscope, d’un oxymètre, d’un tensiomètre, d’un thermomètre, d’un dermatoscope et d’un otoscope. « On va gérer toute la bobologie jusqu’à 90 % [des motifs de consultation]. La seule chose qu’on n’aura pas c’est toute la partie palpation, si j’ai mal au ventre ou si j’ai mal au dos [par exemple] », indique le représentant de Medadom présent ce jour-là en confiant que, dans ces cas-là, le médecin pourra aiguiller le diagnostic et invitera le patient à se rendre ensuite dans un cabinet médical.

Pour le maire, les cabines de téléconsultation médicale, disponibles à la location entre « 390 à 690 euros » selon la formule choisie, pourraient être utilisées en attendant la construction d’une maison médicale. « La construction d’une maison médicale, c’est un projet qui va prendre deux à trois ans et là, la location [pourrait être] sur 36 mois. On verra bien, au bout de 36 mois, peut-être qu’elles resteront en appoint et en complément », déclare-t-il. Des bornes de téléconsultation médicales, louées entre « 200 et 400 euros en moyenne » sont aussi disponibles.