Les Antonutti poursuivent leur combat

Licenciés en février, les anciens salariés d’Antonutti Delmas ont saisi le tribunal administratif puis la cour d’appel de Versailles.

Depuis la liquidation judiciaire d’Antonutti Delmas, en début d’année, des salariés de la société sous-traitante du goupe PSA ne lâchent pas leur ancien employeur. Les chauffeurs estiment que le dirigeant de l’entreprise basée à Bezons (Val-d’Oise) n’a pas respecté la procédure lors de leur licenciement en février 2015. Le 24 novembre, la cour d’appel administrative de Versailles a renvoyé le litige en référé. Une décision devrait être rendue le 3 décembre.

« Notre attente est de faire respecter la loi, explique Lahcen Allouache, délégué syndical CGT à Antonutti Delmas. Le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi, Ndlr) n’est pas valable. Trois chauffeurs d’Achères ont demandé des reclassements et n’ont pas eu de réponses. » Le syndicaliste reproche également au directeur Thierry Girard d’avoir utilisé une de ses filiales pour « reprendre tous les contrats » de l’entreprise liquidée : « Je suis dans le transport depuis 12 ans, et avoir 35 chauffeurs dans le week-end, c’est juste impossible. »