La réunion publique organisée conjointement par la Ville et le bailleur le 15 février a donné à voir ce à quoi pourrait ressembler le quartier du Parc d’ici à 2025. Plongé depuis plusieurs années dans un important chantier de rénovation urbaine, le quartier attend notamment la restructuration de son espace commercial et la réhabilitation de ses bâtiments de services.
Alors que les travaux de réhabilitation du parc de logements par CDC Habitat, principal bailleur du quartier, démarrent enfin, la réflexion sur l’aménagement et la configuration débute elle aussi. À commencer par le pôle d’activités commerciales et de services publics qui doit se constituer autour d’un tout nouveau magasin Lidl. Imaginé avec une surface d’environ « 1 400 m² », contre 750 m² actuellement, ce dernier va être déplacé pour engloutir l’actuelle poche commerçante ainsi que le centre social des Résédas, situés en face. Au niveau du centre social, le foncier et le bâti seront vendus au bailleur.
« On va trouver des commerces de proximité qui seront visibles et accessibles depuis le boulevard de l’Europe », assure la Ville des bénéfices à venir au cœur de ce quartier populaire. Dans les prévisions présentées, deux bâtiments à usage mixte, commerces en rez-de-chaussée et habitations à l’étage, seront reconstruits au niveau de l’ancien Lidl. Le centre social, quant à lui, va déménager dans l’école maternelle Fratellini, une fois que ses élèves auront rejoint le bâtiment des primaires transformé en groupe scolaire de 20 classes.
Interrogé par une habitante sur l’avancement de ce projet, le maire, Pascal Collado (SE), indique qu’il n’en n’est « aujourd’hui qu’à l’état d’ébauche et de réflexion sur comment on va réaménager les espaces ». Alors que le bâtiment n’a pas d’autres choix que de s’élever pour gagner en superficie, l’édile souligne que « l’objectif est clair, c’est d’avoir des salles de classe optimales, un self et un restaurant qui permettent d’avoir de bonnes conditions d’accueil. On va co-construire avec l’équipe enseignante en fonction des besoins ». Au total, le projet est estimé à six millions d’euros dont 2,5 millions couverts par la convention Prior’Yvelines du Département. Selon l’entourage du maire, l’objectif est fixé pour une ouverture « pour la rentrée 2024 ».