Attendu par les habitants, le Répar’Kfé est désormais une réalité

L’association Repar’Kfé, dont les locaux ont été inaugurés le 8 octobre, propose à la population de réparer leurs objets défectueux. L’association sera ouverte les premiers samedis du mois.

L’orthographe est différente mais le principe reste le même. Tout comme les Repair Cafés présents dans d’autres villes de vallée de Seine, l’association Répar’Kfé basée à Issou propose des ateliers de réparation participatifs où des bénévoles passionnés de bricolage aident la population à réparer leurs objets défectueux. Les locaux de l’association, situés 3, rue du Pont, ont été inaugurés le 8 octobre dernier. Comme le rappelle l’édile, Lionel Giraud (DVG), le lancement d’un Repar’Kfé était une promesse faite par son équipe durant les élections municipales. Thierry Ossant, fondateur et vice-président de l’association ainsi que conseiller municipal en charge notamment de la gestion urbaine de proximité, insiste sur le fait qu’il s’agissait d’une demande de la part des habitants.

« Cela manquait. Il y a de la demande [de la part des habitants]. Les gens sont très favorables à cette création », explique-t-il en rappelant que les objets acceptés pour la réparation sont particulièrement diversifiés. « Les gens peuvent nous apporter toutes sortes d’objets de dimensions raisonnables, affirme-t-il. Pour ce qui est de l’électroménager, on va se limiter au petit électroménager. Il n’est pas question de réparer une machine à laver ou un réfrigérateur. Il n’est pas question aussi de réparer [dans le domaine de l’automobile] une voiture ou une moto à cause des [mesures] de sécurité. Si la personne a un accident ensuite, il ne faut pas que l’association soit mise en cause. On peut faire de l’informatique, nous avons un informaticien [parmi les bénévoles]. Tout ce qui est vélo, trottinette, éventuellement trottinette électrique [nous pouvons réparer] et puis peut-être un peu de couture aussi bien que pour l’instant il manque encore des bénévoles [dans ce domaine]. »

Selon Thierry Ossant, fondateur et vice-président de l’association Répar’Kfé, les personnes « peuvent apporter toutes sortes d’objets de dimensions raisonnables ». Les vélos en font partie.

Même si, durant la matinée du 8 septembre, les arrivées des habitants, venus faire réparer des objets, étaient progressives, tous étaient en tout cas enthousiastes à l’idée de confier leurs objets aux réparateurs. « Dans la vie, on jette beaucoup de choses. Là je trouve cela bien de réparer plutôt que de jeter. C’est important », confie Jeannine venue ce jour-là avec un aspirateur et un poste de radio.

Pendant les réparations, les personnes sont également invitées à rester auprès des réparateurs pour apprendre notamment des techniques de bricolage. « Les bénévoles peuvent transmettre des compétences pour que dans le cas où [par exemple] une cafetière retombe en panne […] ils puissent eux même effectuer la réparation », détaille le maire.

« Même si les gens n’ont rien à réparer, ils peuvent venir nous voir pour apprendre [à le faire] », complète Thierry Ossant en ajoutant qu’il sera demandé une « contribution [financière] » aux personnes venues faire réparer un objet. Le Répar’Kfé sera ouvert tous les premiers samedis du mois, de « 9 h à midi et de 14 h à 17 h ou 18 h [en fonction notamment de l’affluence] ». « Si on voit que la fréquentation ne nous permet pas de satisfaire tout le monde, eh bien on ouvrira probablement le Répar’Kfé plus souvent », déclare le fondateur de l’association.