Odélia, propriétaire d’une pharmacie dans la commune de Maisons-Laffitte est excédée. Comme elle l’a confié au Parisien, la trentenaire originaire du Val-d’Oise avait décidé d’acquérir une deuxième pharmacie dans la commune yvelinoise qualifiée de calme. Pourtant, en moins de quinze jours, cette officine a failli être cambriolée deux fois, la première durant un week-end.
« Je n’arrivais pas à ouvrir mon rideau de fer, je fais intervenir quelqu’un qui m’explique qu’il a été forcé. Il voulait casser le rouleau pour le relever » confie-t-elle à l’hebdomadaire d’informations régionales. La pharmacienne se déplace tout de même au commissariat d’Houilles afin de déposer une plainte. Puis rebelotte après la fête du travail alors qu’elle effectuait une garde de nuit : « Je suis partie à 1 h du matin et ils ont vraiment guetté mon départ avant de tenter de rentrer. La vidéosurveillance le montre bien. »
Toutefois, les policiers trouvent le temps d’intervenir et attrapent les trois mineurs isolés responsables de cet acte. Depuis la trentenaire va mettre en place un système de garde de nuit mais elle ne se sent plus en confiance dans sa propre officine. « C’est un métier dans lequel il y a beaucoup de femmes et nous sommes souvent seules, déplore-t-elle. Nous sommes déjà confrontés à l’agressivité de certaines personnes, à des situations compliquées. Je pense également à ma collègue. Je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose. » Quant aux cambrioleurs, les forces de l’Ordre ont dû les relâcher du fait de leur situation.