Les enfants orgevalais peuvent à nouveau se rendre à l’école en bus

Un nouveau service de bus scolaire a été mis en service le 1er septembre. Il permettra aux élèves des école Pasteur et Jean de la Fontaine de venir en tout sécurité.

La topographie d’Orgeval rend l’accessibilité à l’école Pasteur complexe. « C’est une ville très étendue, avec 7 hameaux, et la distance entre ces hameaux et l’école, qui se trouve en plein centre, est importante », explique Hervé Charnallet, maire Horizons de la commune. En 2020, une ligne de bus permettant de récupérer certains enfants et de les amener à bon port – soit à l’école primaire Pasteur, soit à l’école maternelle Jean-de-la-Fontaine – est suspendue, la démographie étant la principale cause. « Mais après le Covid, on a eu de nouveau une augmentation de la population et nous avons constaté qu’il y avait un besoin important, aussi bien au Bouillon que dans le haut d’Orgeval » ajoute l’édile.

Alors pour cette rentrée 2025/2026, et après une longue négociation avec Île-de-France Mobilité (IDFM), la ligne de bus susmentionnée est de retour. Le tracé a été quelque peu modifié avec des optimisations dans le trajet des familles pour déposer leurs enfants aux arrêts de bus. Il officiera entre 7 h 30 et 8 h 30 le matin, puis le soir entre 16 h 30 et 17 h 30. D’une capacité de 23 places, le minibus pourra circuler facilement dans la commune grâce à ses dimensions plus petites qu’un bus ordinaire. « C’est la particularité de beaucoup de villages d’Île-de-France, là on travaille sur des aménagements avec la communauté urbaine pour rétrécir un peu la chaussée, élargir le trottoir et travailler par exemple sur une circulation alternée » confie Hervé Charnallet.

Le nouveau bus scolaire sera en service dès la rentrée 2025-2026.

Valérie Pécresse s’est déplacée au centre opérationnel de bus (COB) de Carrières-sous-Poissy le 29 août afin de s’assurer que toutes les mesures de sécurité étaient bien respectées. En effet, la présidente de la Région – ainsi que d’IDFM – avait envoyé plus tôt dans la semaine un courrier à l’attention des opérateurs de bus et de lignes scolaire : « Je souhaite que vous mainteniez une attention constante aux règles de sécurité que doivent observer vos agents. » Hasard ou pas, elle est tombée sur une session de formation lors de sa visite au COB. « Une remise à niveau est effectuée chaque année avant chaque rentrée » précise Jérôme Dupont, directeur du pôle territorial ouest Île-de-France de Keolis.

Le formateur demande alors aux agents quelles sont les obligations avant le départ. « S’assurer que tous les enfants soient assis » avance un conducteur, « le port de la ceinture de sécurité est obligatoire » renchérit un autre. De plus, un éthylotest est installé sur le véhicule, et le conducteur doit obligatoirement souffler s’il désire démarrer son service. Le timing de ces petits rappels n’est pas anodin. En juin dernier, un bus scolaire a fait une sortie de route dans la commune du Mesnil-en-Ouche (Eure), la conductrice ayant fait un malaise. Seize enfants étaient à bord et deux d’entre eux ont été légèrement blessés.

Enfin, Valérie Pécresse est consciente que ce type de service est indispensable dans les villages franciliens. « J’ai une boucle WhatsApp avec les maires des communes, dès qu’il y a un souci j’ai des tonnes de messages où je vois les organisations de fortunes » confie-t-elle.