
Peut-être a-t-il profité de ces neuf mois pour finir son année scolaire. Dans la soirée du 17 décembre 2024, un jeune homme de 19 ans – originaire de Mont-Saint-Aignan en Seine-Maritime – prend le volant alors qu’il avait consommé du protoxyde d’azote. À cause des effets euphorisants et de sa vitesse excessive, il juge mal l’entrée d’un rond-point, percute la chaussée et finit dans la devanture de la concession E-Motors Paris occasionnant de gros dégâts matériels (vitrine et deux véhicules exposés à l’intérieur).
Le conducteur décide de s’enfuir à pied alors que deux passagers étaient présents sur la banquette arrière, dont un inconscient à cause du choc provoqué par l’accident. Rapidement identifié par la police, il faisait fi des multiples convocations lui étant adressées et l’article 78 CPP a dû être utilisé (emploi de la force publique pour le forcer à comparaître). C’est ainsi que le 31 août, l’homme de 19 ans est enfin interpellé et placé en garde à vue à Rouen (Seine-Maritime). S’il avait tenté d’échapper à la police durant de longs mois, l’intéressé reconnaissait l’intégralité des faits reprochés pendant son audition.
À l’issue de la mesure de garde à vue, il était déféré au tribunal judiciaire de Versailles. Le Mont-Saint-Aignanais écopait alors d’une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont 6 mois avec sursis probatoire pendant 2 ans, assortie de plusieurs obligations (soins, formation, passer le permis de conduire). Par ailleurs, il devra également indemniser la concession automobile et payer les sommes dues au trésor public.