Une Halle des sports à 3 millions d’euros, entre « agora » et terrain de jeu

La municipalité des Mureaux a levé le voile, le mercredi 3 septembre, sur sa nouvelle Halle des sports située rue Pierre Brossolette. Un lieu ouvert sur son quartier destiné à la jeunesse muriautine.

Ce n’était pas une inauguration comme les autres pour Dieynaba Diop, elle qui a entamé sa scolarité à quelques mètres de là, à la maternelle Pierre Brossolette. La députée de la 9ème circonscription a fait part de son émotion au moment de présenter la nouvelle réalisation, très attendue, du quartier : la nouvelle Halle des sports.

« Je peux vous dire que l’ancien gymnase, il était temps qu’il s’en aille, s’amuse-t-elle. Pour celles et ceux qui ont grandi ici, mais aussi pour les enfants qui y vivent, c’est important d’avoir un bel équipement de cette qualité, ouvert sur les autres et avec de la pratique libre ».

C’est une halle des sports flambant neuve et ouverte sur le quartier des Musiciens qui a remplacé le gymnase Pierre Brossolette.

Car elle est bien là, la spécificité de cette nouvelle Halle des sports : à mi-chemin entre le gymnase et le city-stade, elle est à la fois ouverte et accessible à tous. « C’est un équipement qui va servir à la fois aux écoles, aux collèges, aux lycées, mais qui sera aussi ouvert sept jours sur sept, et aussi aux associations sportives », souligne le maire des Mureaux, François Garay, qui a toutefois insisté sur le maintien de l’équilibre entre « la pratique libre » et « la pratique organisée » du foot, du basket ou encore de l’athlétisme. « C’est vrai que quand on a ouvert, c’était compliqué. On a mis toute une opération sur la règle, sur tout un tas de choses. Pour le moment, ça a l’air de tenir, les gens comprennent, parce que c’est quand même un bel équipement à 3 millions d’euros ».

La Région Île-de-France a d’ailleurs financé près de la moitié de cette somme, comme l’a rappelé sa présidente Valérie Pécresse. « On veut apporter des services publics de proximité, de très grande qualité, et de qualité esthétique, a-t-elle insisté. Parce que le beau, ce n’est pas le privilège uniquement des centre-villes. […] C’est pour ça que le choix de faire une halle ouverte est décisif pour le quartier, parce que cela en fait un point de ralliement, une forme d’agora ouverte qui n’enferme pas les habitants, et qui fait un trait d’union entre les quartiers ». Et à voir à quel point les jeunes muriautins se le sont déjà approprié, le pari semble réussi.