Richard Claverie est tout sourire. Le fondateur du groupe Montana a ouvert sa nouvelle maison pour seniors à Verneuil-sur-Seine en avril dernier – la 16ème en tout – et l’a inaugurée le 25 septembre. Près de 400 convives étaient d’ailleurs présents, réunissant surtout les familles des résidents et quelques politiciens locaux. « Le but est d’offrir une seconde jeunesse, notre proposition est de déménager dans un nouveau domicile » explique le dirigeant. Une promesse, certes haut de gamme, mais qui dans les faits est tenue. Des chambres spacieuses qui vont du T1 au T4, une salle de fitness, un restaurant, une salle de cinéma, la centaine de locataires – dont la moyenne d’âge est au-dessus de 75 ans – est choyée.
Être aux petits soins envers nos ainés tombe sous le sens pour Richard Claverie : « Ils ont un rôle central, celui de transmettre leur savoir aux générations suivantes. » L’enjeu est également le « bien vieillir ». Les résidences Montana souhaitent lutter contre l’isolement puisque « 12 millions de français n’auraient que trois conversations par an » avance le fondateur de la société. « On a décidé de vendre parce qu’on était loin » confie Renée. Elle et son mari Raymond, le doyen de la résidence du haut de ses 90 ans, habitaient auparavant à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes) dans une villa de 200 m² et plus de 2 000 m² de jardin. Dorénavant, ils sont proches de deux de leurs trois enfants. « Nos filles habitent Crespières et Vernouillet » confie Renée.
Montana n’a pas choisi Verneuil-sur-Seine par hasard. Pour s’implanter la démographie locale a été étudiée ainsi que l’offre présente. « Dans la ville, nous avions déjà une résidence autonome et un EHPAD. Cette résidence vient proposer un nouveau type de service » détaille Fabien Aufrechter, le maire vernolien. Elle a également permis de solutionner un problème : la fermeture de la résidence sénior L’Aubrière à Villennes-sur-Seine. Celle-ci avait été placée en liquidation judiciaire le 5 mars 2025. Sur les vingt résidents devant être relogés, quinze ont pu être rapatriés au sein de l’établissement vernolien.