Des tensions entre des participants à une rave-party et les forces de l’ordre

Une rave party s’est déroulée entre le 31 octobre et le 1er novembre sur un terrain situé entre Mézy-sur-Seine et Oinville-sur-Montcient. 400 personnes ont dû être expulsées, parfois avec quelques heurts.

La fête est finie alors qu’elle avait bien commencé. La petite parcelle située entre les communes de Mézy-sur-Seine et Oinville-sur-Montcient d’un agriculteur est souvent le lieu d’une rave-party illégale, bien qu’elle soit « une zone boisée et difficile d’accès » comme le rappelle la Préfecture des Yvelines. Cette année, elle s’est déroulée entre le 31 octobre et le 1er octobre.

Dès 1 h du matin, jusqu’à 400 personnes (selon la Préfecture) se sont rassemblées sur ce site, installant un important dispositif de sonorisation ainsi que des tentes à la lisière des bois, dans un contexte de forte consommation d’alcool et de stupéfiants. Les effectifs de la police nationale et de la gendarmerie nationale ont immédiatement été mobilisés sur place pour sécuriser le périmètre.

Le contact établi par les forces de l’ordre auprès des organisateurs a permis une interruption de la musique et le début de la dispersion des participants. Cependant, une cinquantaine refusait de partir et la situation a commencé à se tendre aux environs de 5 h 30. Quelques projectiles étaient lancés en direction de la police et de la gendarmerie. Les CRS ont dû être appelés en renfort afin de venir en aide aux effectifs déployés sur le terrain. Le service départemental d’incendie et de secours des Yvelines (SDIS 78) et la Croix-Rouge française ont été également dépêchés sur les lieux.

Comme les comportements agressifs ne cessaient pas, les forces de l’ordre ont utilisé la manière forte afin de stopper les agissements. Le bilan fait état de trois blessés légers parmi les effectifs de police et quatre blessés légers parmi les participants. De plus, trois interpellations ont été réalisées : une pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et deux autres pour outrage et rébellion.

À 11 h 30, tous les participants étaient enfin dispersés, laissant derrière eux un champ de blé labouré par des traces de pneus. 78Actu indique que le propriétaire envisage de porter plainte.