
Le 13 novembre, le tribunal de Versailles a jugé un homme de 39 ans vivant à Trappes, pour des violences conjugales répétées. « J’ai commis des choses impardonnables et inexcusables. Je veux m’en sortir pour mes enfants », a-t-il déclaré dès le début de l’audience, sans chercher à nier ni minimiser les faits.
Ces violences ont eu lieu à plusieurs reprises, les 20 août, 27 octobre et 10 novembre 2025. Le 20 août, à Bois-d’Arcy, cet homme, déjà connu de justice depuis 2008 et avec un casier judiciaire comportant 8 mentions, dont 5 faits de violences conjugales, a tenté d’étranger sa femme alors qu’il conduisait leur voiture familiale.
La scène s’est déroulée en présence de leurs enfants âgés de 6,7 et 9 ans, assis sur la banquette arrière. « Il n’aurait pas supporté qu’elle tente de quitter le véhicule, jugeant qu’il roulait trop vite. C’est seulement quand elle s’est retrouvée au bord de l’évanouissement qu’il a relâché son étreinte », rapporte un article de 78actu.
Mais les violences ne se sont pas arrêtées là. Le 27 octobre, deux mois plus tard, au domicile du couple à Trappes, l’individu a poussé son épouse contre une table. Le mois suivant, il l’a de nouveau prise par le cou. « Je reconnais les faits de violence mais pas les menaces de mort », a-t-il affirmé devant le tribunal, d’après nos confrères.
Mais l’homme semble coutumier du fait. Il s’en était déjà pris à sa compagne, à plusieurs reprises, notamment en 2023 mais aussi en 2013, où il avait violenté sa femme, quelques jours seulement après leur mariage.
« Il faut qu’on se sépare, ça nous fera du bien. Je veux avoir une vie normale », a déclaré le prévenu. « Si la victime était absente de l’audience, son avocate a souligné que le prévenu n’avait aucune empathie pour la souffrance de son épouse. Elle n’en peut plus, elle est dans une spirale infernale, » poursuit le média local.
De son côté, l’avocate du mis en cause a insisté sur le fait que son client « est un homme sincère, qui a effectué un travail de réflexion sur ce qu’il s’est passé. Sa place n’est pas en prison »,a-t-elle soutenu. Toutefois, le procureur de la République a remis en question la sincérité de l’homme, par ces propos : « On ne se dit pas que c’est quelqu’un qui a commis des faits de violence à cinq reprises. Quelle est la sincérité de ses propos ? Que peut-on envisager pour l’avenir ? Son casier, c’est du lourd. On alterne les avertissements mais il n’y a pas de sursaut, ça recommence ».
Finalement, après délibération, le tribunal a condamné l’homme à un an de prison avec mandat de dépôt. « La peine sera aménagée sous le régime de la semi-liberté », concluent nos confrères.