Tout commence à 3 h du matin, le 28 novembre. Un pavillon, occupé par une femme de 87 ans veuve depuis près de 15 ans, est touché par une coupure d’électricité. Comme l’indique le Parisien, c’est la seule habitation touchée dans cette rue située à Triel-sur-Seine. L’octogénaire décide donc d’appeler son fils qui remarque que le disjoncteur a sauté. Il le remet en route et, par acquis de conscience, effectue un tour du pâté de maison : RAS donc il rentre chez lui.
Deux heures plus tard, finalement plusieurs individus arrivent dans la chambre de la propriétaire des lieux et commencent à la menacer avec une barre de fer afin qu’elle ouvre son coffre-fort. Le quotidien d’informations régionales explique ensuite que la femme du quatrième âge s’exécute, ce qui permet aux ravisseurs de prendre des bijoux – dont un collier de perles d’une grande valeur – ainsi que deux montres des marques Rolex et Breitling. Dès qu’ils déguerpissent, la victime prévient les forces de l’ordre.
Les enquêteurs de la police de Versailles ont déjà commencé à relever toutes les traces ADN et autres possibles indices afin de résoudre au plus vite cette enquête. Le Parisien précise le mode opératoire. Cette maison ayant déjà été cambriolée une dizaine d’années auparavant, elle possède des fenêtres à triple vitrage, des caméras extérieures, des détecteurs de mouvements à l’intérieur et une alarme sonore. Les cambrioleurs ont fracturé le gond d’une fenêtre pour pénétrer dans le pavillon. Heureusement, l’octogénaire ne souffre d’aucune blessure et a été réconfortée par son fils pendant que les équipes scientifiques procédaient à des relevés. Le maire SE de la Ville, Cédric Aoun, a donné ces nouvelles rassurantes dans un post Facebook sur son compte personnel. Il en a également profité pour militer pour le déploiement de la vidéosurveillance sur l’intégralité de la commune. Actuellement, Triel-sur-Seine dispose d’un centre de supervision urbaine (CSU) ainsi que de 40 caméras.