Vendredi dernier, les élus de gauche présents au sein de la nouvelle communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPSO), issue de la fusion de six intercommunalités de la vallée de Seine, ont obtenu deux vice-présidences sur les quinze qui étaient en jeu. Deux conseillers délégués sur quatre leur ont également été dévolus.
Ce résultat conclut finalement l’accord, jamais officialisé mais pourtant sur toutes les lèvres depuis des semaines, passé entre la gauche qui n’a pas présenté de candidat à la présidence et Philippe Tautou, le nouveau président de GPSO et maire LR de Verneuil-sur-Seine. De quoi déplaire aux communistes mantais, déjà brouillés avec le PCF yvelinois depuis plusieurs années.
Leur communiqué incendiaire, intitulé « Quand la lutte des places remplace la lutte des classes », dénonce « ceux qui se sont courbés une fois de plus devant l’attrait d’un pouvoir non mérité ». Le PCF départemental, dont trois membres parviennent dans l’exécutif, a répondu par communiqué : « Pour obtenir des avancées, même minimes, nous devons nous rapprocher le plus possible des instances de décisions. »