Zac Saint-Louis : premiers coups de pioche cet automne

Le projet de plus de 300 logements, et de 670 à 1 000 m² de commerces, se concrétise au bout de 12 ans. Les travaux devraient être terminés en 2020, a indiqué le maire en réunion publique.

La Zac Saint-Louis, c’est le petit poucet des grands chantiers d’aménagement carriérois, avec 4,5 ha coincés entre les 36 ha de logements de la Centralité et les 90 ha de la future zone d’activité Ecopôle Seine aval. Le chantier, au Nord et à l’Ouest de l’actuel quartier des Fleurs, doit commencer cet automne et se terminer en 2020.

Une centaine d’habitants avaient répondu présent à la réunion publique organisée il y a a quinze jours pour présenter une nouvelle fois ce projet lancé en 2004. Face à eux, le maire élu en 2014, Christophe Delrieu (DVD), se prête au jeu des questions-réponses, après une présentation du projet et du phasage des travaux par Yvelines aménagement, l’aménageur du conseil départemental.

Le programme prévoit la construction de plus de 300 nouveaux logements, de 670 à 1 000 m² de commerces en fonction du succès de leur commercialisation, de 150 nouvelles places de stationnement en plus de celles des logements, de voies piétonnes, et d’une nouvelle rue. La majeure partie des nouveaux appartements et maisons de ce quartier, déjà richement doté en logeemnts sociaux, seront en accession à la propriété ou en location privée.

« Nous devons vendre 20 % moins cher que les prix proposés à la Centralité, a-t-il notamment indiqué à un potentiel acheteur concernant les logements vendus en accession à la propriété. Il y a une volonté de la Ville d’un prix attractif pour les Carriérois, à qui ils seront proposés en premier avant une commercialisation au-delà du territoire communal. »

A un commerçant se demandant quel était son avenir après la démolition du petit centre commercial, en 2020, il indique la tenue prochaine de réunions afin de déterminer « avec chacun quel est son projet de vie et sa volonté d’investir » dans les nouveaux locaux commerciaux de la Zac. Seule certitude : « Les deux commerces les plus nécessaires sont une pharmacie et une boulangerie », indique Christophe Delrieu.