Noa Dujardin découvre le tennis à quatre ans, comme apprentie ramasseuse de balles pour ses parents, eux même joueurs amateurs. « J’aime bien le jeu en lui-même : c’est technique, tactique, physique, mental, ça regroupe un peu tout », décrit-elle. Tout s’enchaîne très vite pour elle : dès sept ans, elle s’entraîne avec la délégation yvelinoise.
Aujourd’hui, à 13 ans, elle fait partie des 10 meilleures joueuses françaises de sa catégorie, et s’entraîne trois heures par jour au cours de tennis de l’Île l’aumône. Stéphane Billard, son entraîneur, la décrit comme « une passionnée ». Noa elle, fait preuve d’une maturité assez impressionnante : elle veut grimper les échelons un par un. « C’est comme à l’école, on ne va pas penser au bac alors qu’on n’a pas encore passé le brevet : il faut faire attention de ne pas brûler les étapes trop vite » explique-t-elle.
L’étoile montante garde les pieds sur terre, même si elle est au cœur de beaucoup de discussions. Suivie par la Fédération française de tennis (FFT), elle était notamment dimanche dernier à Malte. Elle a en effet porté les couleurs de la France dans une compétition internationale de moins de 16 ans.