L’insertion au coeur du chantier Eole

Dans le cadre du chantier du RER E, certains emplois bénéficient de clauses d’insertion. Les entreprises ont présenté leurs besoins.

Jeudi 26 janvier, entreprises et organismes d’insertion se sont retrouvés sur le site de l’ Institut du tertiaire du développement durable et de l’éco-construction (Itedec). Initiée par Activit’Y et la Maison de l’emploi et de la formation de Nanterre, cette rencontre portait sur les contrats d’insertion dans le cadre du chantier du RER E.

L’occasion pour les entreprises présentes de rappeler leurs besoins lors des différentes périodes du chantier. Ainsi, Vinci disposera de 5 000 h en contrats d’insertion ce qui représentera « environ 18 personnes », détaille Sylvia Chiaro, coordinatrice insertion pour le groupe. L’entreprise aura besoin de coffreurs boiseurs ou de conducteurs d’engins.

L’entreprise Eiffage elle, a besoin de « 15 à 20 000 heures » et recherche plusieurs profils, comme « des contrôleurs qualité », détaille Guillaume Jabot, directeur du projet Eole pour le groupe. Si l’entreprise peut apporter une formation en interne, il est possible pour les demandeurs d’emplois d’obtenir une préqualification dans les métiers des travaux publics ou du bâtiment. « Ce sont des métiers qui embauchent », note Paul Morin, ingénieur aux écoles des éco-activités dont fait partie l’Itedec.

Mise à jour du 27 fébrier 2017 : Dans notre édition du 1er février, dans cet article, il était écrit que « Vinci disposera de 5 000 h en contrats d’insertion ». Sylvia Chiaro, coordinatrice insertion a souhaité rectifier : «  Les 5 000 h ont été réalisées d’août à décembre. »
La rédaction présente ses excuses aux lecteurs pour cette erreur.