S’affranchir des réseaux d’eau pluviale enterrés

A la deuxième édition du séminaire autour de la gestion de l’eau organisé le 22 mars dernier, il a été question de délaisser les infrastructures pour recréer un cycle naturel de l’eau.

Pour la deuxième année consécutive, la ville des Mureaux organisait son séminaire autour de la gestion de l’eau. Quatre conférenciers se sont succédés dans l’une des salles du Pôle Molière, mercredi 22 mars, également Journée mondiale de l’eau.

Parmi eux, Emma Thebauld, doctorante à l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, prépare sa thèse sur la renaturation des cours d’eau ainsi que la gestion pluviale hors réseaux. Elle étudie notamment « la prise en compte de l’eau une fois qu’elle n’est plus enterrée. On passe d’une culture hydrolicienne et équipementière à une culture liée aux sciences du vivant. »

« Les Mureaux, par exemple, les ont abandonnées et font office de pionniers», détaille-t-elle, concernant le parc Molière, dont le projet a reçu le prix Novatech en juillet dernier : « Il y a un travail pour recréer le cycle naturel de l’eau par l’évaporation. »