Au Parc du peuple de l’herbe, l’Union européenne (UE) a apporté plus d’un million d’euros dans le cadre du programme Life+, qui vise à soutenir les projets portant sur la conservation de la nature et de l’environnement. Ce jour de la fin mai, une centaine d’écoliers venant des Mureaux, de Mantes-la-Jolie ou encore de Jambville sont invités à découvrir les raisons de ce soutien européen, à travers des ateliers et balades autour des insectes et oiseaux du parc.
« On a installé des nichoirs, de façon à aider les oiseaux à se reposer quand ils reviennent de migration », explique aux petits Muriautins Olivier Janoueix, animateur de la Maison de l’Europe des Yvelines. « L’objectif est de faire cohabiter hommes et animaux, et de mettre un écrin de verdure au milieu du béton, poursuit-il du financement de l’UE. Il est ici pour sensibiliser à la nature, à l’environnement, qui est quelque chose de fragile et qu’il faut protéger. »
L’animateur prend soin d’expliquer les raisons des réglementations européennes de protection des espèces. Un autre groupe, filet en main, est chargé de trouver des insectes autour de la maison du même nom, à l’entrée ornée des étoiles européennes, subvention oblige. « Il y a énormément de projets qui se sont construits sur ce territoire en total partenariat avec l’Europe », loue Dominique Bouré (PCF), conseillère en charge des dossiers européens à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO).
« Cette politique de cohésion n’est pas connue, n’est pas lisible, regrette l’élue limayenne. C’est une Europe de projets, qui aide la vie des habitants très concrètement. » Pourtant, le bilan financier est largement positif pour la vallée de Seine : ces vingt dernières années, selon les calculs de GPSEO, environ « 60 millions d’euros » auraient été versés par l’UE de Conflans-Sainte-Honorine au Mantois.
« La porte d’entrée a toujours été les subventions, mais le réel objectif, c’est de toucher l’habitant, détaille-t-elle des strictes procédures d’obtention de subventions européennes. Ca implique les porteurs de projets à l’excellence, et nivelle plutôt par le haut que par le bas. » L’occasion pour elle de plaider la cause de GPSEO, qui rassemble 73 communes pour 405 000 habitants : « C’est un outil de coopération, comme peut l’être l’Europe. »