Tensions latentes au Val Fourré et entre jeunes et policiers

Véhicules incendiés et affrontements entre forces de l’ordre et jeunes ont de nouveau été recensés dans le secteur des Peintres au Val Fourré et aux abords du lycée Jean Rostand.

Après les évènement violents entre les forces de police et des groupes de jeunes, le 24 octobre, où l’un d’entre eux avait été blessé à l’œil, les tensions ont perduré dans le quartier du Val Fourré la semaine dernière. Des engins de chantiers ont été incendiés dans la soirée du 5 novembre. C’est peu avant 21 heures, comme le rapporte Mantes Actu, que deux tractopelles stationnés sur le boulevard Sully, près de la piscine Aqualude, ont été incendiés.

Face à ce nouveau fait de colère urbaine les sapeurs-pompiers et la police ne sont pas intervenus. Sur place, Mantes Actu précise qu’un périmètre de sécurité a été mis en place par le service de prévention de nuit de la mairie de Mantes-la-Jolie afin de circonscrire le feu et éviter qu’il ne se propage.

Le lendemain matin, le feu a été suivi de heurts entre des jeunes et des policiers aux abords du lycée Jean-Rostand. Ces derniers avaient été appelés à la suite d’un rassemblement de personnes encagoulées. L’arrivée des forces de l’ordre a été accompagné de jets de pierres ­auxquels ils ont répliqué à l’aide de grenades lacrymogènes, rapporte Le Parisien. Certains habitants déplorent toujours les affrontements du 24 octobre, décrit par les forces de l’ordre comme un « guet-apens ».

De son côté, le maire de la ville, Raphaël Cognet (LR) ne semble pas en mesure d’expliquer ce phénomène, comme le rapporte le Courrier de Mantes : « Je ne l’explique pas ! Et quelqu’en soit la cause, tout cela est inacceptable. Ceux qui appartiennent à ces bandes et qui crament les voitures, coupent l’électricité dans le quartier ou balancent des projectiles sur les forces de l’ordre, nous ne les connaissons pas. Et surtout, nous ne savons pas ce qu’ils veulent de plus. »

Il reste pessimiste face à ce comportement et à la manière de le limiter : « Je ne crois pas qu’ils se disent : « On ne fait rien pour nous, alors on va mettre le feu. Non, ils sortent cagoulés durant la nuit et vont brûler la voiture de leur voisin. » Selon lui, les jeunes impliqués dans ces actes le percevrait « presque comme un jeu ».

Crédits photo : Capture écran Mantes Actu