La consultation pour l’aménagement du quartier Fauveau se poursuit

Une réunion était organisée ce lundi 28 juin. Les Villennois ont notamment exprimé le souhait de voir vivre un « esprit village » dans le quartier, mais également que ce dernier soit connecté aux autres quartiers de la ville.

La concertation concernant l’aménagement du nouveau quartier Fauveau, situé entre la RD 130 et l’A13, en particulier l’aménagement de l’ex-parcelle Ikea par Sequens et le promoteur Cogedim se poursuit. Le 28 juin, une réunion a été organisée, en présentiel et Facebook live, afin que les Villennois, habitant ou non le quartier, puissent exprimer leurs souhaits. Une volonté de faire vivre le quartier par des équipements, une meilleure desserte et connexion au centre-ville par les transports en commun et les mobilités douces a largement été partagée par les présents.

« Ils ont construit mais sans penser aux besoins qu’on aurait pu avoir, c’est un quartier qu’ils ne connaissent pas, même le GPS parfois ne le connaît pas c’est fatiguant, c’est comme si on n’existait pas sur la carte », déplore Sandra, de l’enclavement du quartier. « Il ne faut pas que ce soit une ville dans une ville, le quartier c’est bien pour nous, mais il faut que ça serve à tout le monde, abonde Sabine. Pour que ça serve il faudrait peut-être des infrastructures qui servent aux habitants des alentours. » Les premiers habitants à s’exprimer soulignent toutefois la nécessité de conserver un « ­esprit village » dans l’aménagement.

Pour faire vivre cette « vie locale de hameau », la création d’une place au centre du quartier, avec pourquoi pas des commerces, ainsi que des équipements culturels ou sportifs a été plébiscitée. « On a besoin de liens avec les habitants de Fauveau, mais aussi entre nous parce que comme tout le monde arrive, tout le monde est nouveau dans la résidence, on n’a pas eu l’occasion de se connaître les uns les autres, appuie ainsi Evelyne, habitante du quartier. Le lien est le mot prioritaire je pense. »

Questionnée sur le nombre de logements qui seraient construits dans la nouvelle résidence, Déborah Marien, directrice départementale Yvelines pour Cogedim précise ne pas être en mesure de pouvoir communiquer sur le sujet : « On est sur des aspects programmatiques, organisationnels, on est sur des études urbaines qui sont assez macro encore. »

« Je voudrais remettre l’accent sur un point dont on a un petit peu parlé, mais qui pour moi n’est pas suffisamment mis en avant, c’est que ça doit être un écoquartier et pour moi le projet sera réussi si on arrive à donner à la nature un peu de place dans ce quartier », complète Rémi, la municipalité ayant fait part de son intention d’obtenir le label Ecoquartier. La création d’un parc est ainsi évoquée, mais une attention particulière devra également être apportée aux matériaux de construction « qui si possible puissent rappeler le style historique de Villennes, donc un environnement un peu XIXe siècle, peut-être avoir des matériaux nobles qui soient rappelés comme le bois, la brique, la pierre », note Philippe.

« Nous ce qu’on a retenu, […] c’est faire de Fauveau le véritable cinquième quartier de Villennes, souligne Déborah Marien, directrice départementale Yvelines pour Cogedim. […] J’ai bien entendu le sujet de la placette avec des commerces ou une salle qui puisse accueillir des ventes, […] c’est un élément qu’on a bien en tête et qu’on espère pouvoir développer. J’ai entendu évidemment tous les sujets liés au vivre-ensemble, […] le parc c’est un élément qui pour nous a un double effet, qui correspond au besoin de nature […] et puis c’est aussi un merveilleux lieu d’échanges, de rencontres […]. C’est vraiment quelque chose qui sera central dans le projet. »

Questionnée sur le nombre de logements qui seraient construits dans la nouvelle résidence, Déborah Marien précise ne pas être en mesure de pouvoir communiquer sur le sujet : « On est sur des aspects programmatiques, organisationnels, on est sur des études urbaines qui sont assez macro encore. » Mais elle précise toutefois du calendrier espéré : « L’enjeu c’est de pouvoir déposer une demande de permis en fin d’année, c’est assez ambitieux mais c’est l’objectif que nous portons aujourd’hui. […] Déposer le permis en fin d’année nous permettrait de l’obtenir disons dans le courant de 2022 pour pouvoir démarrer les travaux fin 2022 et espérer la livraison d’une première phase fin 2024. » Une réunion des orientations programmatiques est, elle, prévue pour la fin du mois de septembre.