Contre la prison, la mobilisation se poursuit

Des soirées d’adhésions se tiennent les mercredis jusqu’au 2 février. Un rassemblement est également prévu le 6 février, sur le terrain qui doit accueillir le projet.

Leur engagement ne faiblit pas pour proposer une alternative au projet de centre pénitentiaire de 700 places, prévu en sortie de ville, près du lycée Senghor. Tous les mercredis, jusqu’au 2 février, l’association Tous mobilisés contre une prison à Magnanville (TCMP), organise des sessions d’adhésions. « Nous avons recueilli 3 700 signatures en rassemblant les pétitions papier et sur le site internet », se satisfait Patrick Magny, vice-président. Le 6 février prochain, l’association organise un rassemblement sportif sur le lieu retenu par l’État.

En parallèle, l’association a également travaillé à un « Manifeste », insistant sur la non-adaptabilité du terrain. « Il y a eu un certain nombre de choses, des déversements sur Auffreville-Brasseuil, des ruissellements », appuie le vice-président. TCMP a recensé « 11 sites alternatifs » en vallée de Seine, « avec les restrictions que le sous-préfet nous a imposées, des proximités gares, des proximités hôpitaux, proximités des autoroutes, proximités des ­tribunaux », poursuit Patrick ­Magny.