Une attente sur le développement des pistes cyclables

Lors de la présentation du rapport développement durable de la communauté urbaine, l’accent a été mis sur le développement d’infrastructures cyclables.

Lors du dernier conseil communautaire, le jeudi 17 mars, le rapport développement durable de l’année 2021 a été présenté par le vice-président à la transition écologique Franck Fontaine (LREM). Plusieurs élus, ont, eux, fait part de leur envie de voir progresser beaucoup plus vite la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise sur les différents sujets liés à la transition écologique, ­notamment sur les circulations douces.

« Le rapport s’attache à mettre en avant des actions du projet marquant 2021 au regard des objectifs développement durable et particulièrement du plan climat air énergie territorial que nous avons voté en décembre 2020 », explique ainsi Franck Fontaine en introduction. Parmi le bilan de ce rapport qui reprend cinq axes que sont « la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources, la cohésion sociale […] et enfin une dynamique de développement selon des modes de production et de consommations responsables », on retrouve des actions telles que le diagnostic énergétique des bâtiments communautaires.

« Maintenant il est temps d’agir, exhorte l’opposant conflanais Gaël Callonec (EELV), à propos de cette rénovation énergétique. […] On comprend que la stratégie sera mise en place en avril 2022, nous espérons qu’elle sera ambitieuse. » Concernant les 17 millions d’euros du plan de rénovation des pistes cyclables (dont sept à la charge de GPSEO, Ndlr), il fait part de sa déception : « Ce projet porte essentiellement sur l’aménagement des grands axes touristiques alors que nous souhaiterions développer non pas la pratique du vélo le dimanche, mais son utilisation au quotidien qui seul nous permettra de limiter les ­émissions de gaz à effet de serre. »

« En 2021 nous avions gelé beaucoup d’investissements, donc en effet, on peut déplorer qu’on n’a pas fait assez […] mais on ne peut pas voter ensemble […] qu’on ferme les robinets en 2021 pour voir les économies qu’on fait et ensuite taper sur une action en disant ah on n’a pas fait assez », souligne Franck Fontaine.

L’ancien vice-président aux mobilités, Pierre-Yves Dumoulin (LR), complète : « Il y a eu un gros, gros travail de diagnostic. On s’est rapproché des communes, il a fallu identifier plus de 800 km de pistes cyclables. Effectivement on a pris un peu de retard sur ce plan mais je pense qu’Eddie Aït (nouveau vice-président aux mobilités, Ndlr) le dirait mieux que moi, on rentre un peu dans la phase opérationnelle, puisque mon petit doigt m’a dit qu’on allait inaugurer bientôt en tout cas le début des travaux à Jambville. »