Un trafic de stupéfiants démantelé avec le centre commercial comme plaque tournante

Depuis 6 mois, le commissariat des Mureaux surveillait un réseau de trafic de stupéfiants avec le centre-commercial comme plaque tournante. 8 personnes ont été interpellées et seront jugées entre le 24 octobre et le 2 novembre.

Le 5 avril, lors d’un contrôle d’identité dans un centre commercial aux Mureaux, il était découvert à proximité de poubelles de commerces treize sachets de résine de cannabis conditionnés pour la vente. Ceci faisait suite à d’autres saisies et faits recensés dans ce quartier, permettant de mettre en lumière l’existence d’un trafic de stupéfiants. La mise en place de surveillances physiques et techniques était alors justifiée et a permis d’identifier sept individus, tous originaires des Mureaux, et au rôle bien défini.

Le 2 octobre, une opération coordonnée est alors lancée et permet de procéder aux interpellations de 6 des mis en cause. En effet, le 7ème individu est aux abonnés absents. Toutefois, il finit par se présenter spontanément au commissariat quelques heures plus tard. Tous sont alors placés en garde à vue en régime dérogatoire. Pendant ce temps-là, des perquisitions ont lieu dans l’appartement où ont été arrêtés les délinquants. 1 655 euros en liquide sont découverts, des centaines de grammes de résine et d’herbe de cannabis, des capsules de protoxyde d’azote, des téléphones portables, des sachets de conditionnement en quantité, des balances de précision, une petite quantité de cocaïne ainsi qu’un gyrophare bleu.

Durant les auditions, ils nient tous les faits ou refusent de répondre aux questions des enquêteurs malgré les éléments à charge. À l’exception du « chef du réseau », les gardés à vue deviennent arrogants et insultants – voire violents pour certains – envers l’ensemble des effectifs de police du service.

La poursuite des investigations et notamment l’étude des conversations laissaient également apparaître des échanges liés à un trafic de cocaïne. Cela aboutit à l’interpellation d’un 8ème individu, mineur, bien connu par les services de police pour les mêmes faits. Deux jours plus tard, ils sont déférés en vue d’une présentation devant le juge des enfants pour les mineurs et jugement en comparution immédiate pour les majeurs. Parmi les mis en cause, 5 dont un mineur récidiviste sont placés sous mandat de dépôt dans l’attente de leur jugement prévu le 2 novembre. Les 3 autres mineurs étaient placés sous contrôle judiciaire dans le cadre du report du jugement devant le tribunal pour enfants le 24 octobre.