Des professionnels à l’écoute des jeunes lycéens

Plusieurs représentants d’entreprises sont venus à la rencontre des secondes professionnelles du lycée Jean Rostand le 7 février. L’occasion pour ces jeunes de parfaire leur posture dans le monde du travail.

Loin de l’agitation des événements de janvier, le lycée Jean Rostand rappelle pourquoi ses élèves peuvent aussi avoir bonne réputation. Sous l’impulsion de son équipe dirigeante – la proviseure adjointe Christine Gallois et le proviseur Sylvain Courbet – la première édition des rencontres professionnelles pour les élèves de seconde professionnelle avait lieu le 7 février. « Il y a 6 mois, ce n’était encore que des collégiens, explique Christine Gallois, et nous voulions leur montrer que des entreprises peuvent leur consacrer du temps afin de les aider. »

Une trentaine de professionnels ont aidé les élèves de seconde professionnelle du lycée Jean Rostand à se préparer aux entretiens professionnels

Avant d’être lancés dans le grand bain, les élèves sont encouragés par leurs professeurs. « N’ayez pas peur, et montrez que vous êtes de vrais professionnels ! » leur glisse celle d’anglais. Du côté des jeunes, c’est la force tranquille. Un peu d’appréhension, « qu’est-ce qu’ils vont nous demander ? » demande l’un. Mais aussi une sacrée dose de détermination. « Il y a toujours plus stressant, c’est comme l’oral de brevet finalement » philosophe Djalal. Quant à Mathias, c’est l’un des plus détendus puisqu’il a déjà ses stages de mars et de juin. « Malheureusement, c’est de plus en plus dur pour eux d’en trouver un » se désole la proviseure adjointe.

Une jeunesse déterminée

Pendant 10 minutes, ils s’entretiennent donc avec des managers, des chargés de recrutement, des opérationnels. « Je remarque qu’ils sont tous à l’écoute et motivés » analyse Alexandre Lemaire, responsable du site du château de Versailles chez SPIE Facilities, et qui a déjà pris en stage 2 élèves du Lycée auparavant. Il ajoute toutefois que les adolescents ont encore un peu de mal pour se présenter et manquent de confiance, mais il met cela sur le compte de la jeunesse.

La bienveillance reste donc de rigueur. Certains les conseillent pour mettre également en valeur leurs hobbies ou leurs passions : « À travers les compétences personnelles, tu peux développer des compétences professionnelles, c’est ce qu’on appelle des compétences transversales. »

Richard Dubsky, secrétaire général de la Liste indépendante des parents d’élèves volontaires, était également présent pour les aiguiller. « Il faut véhiculer une autre image pour nos BAC Pro, ce ne sont pas que des voies de garage, analyse-t-il. Regardez comme ces jeunes sont motivés. Il faut les valoriser car ils sont forcément compétents dans un domaine. »