Sur l’avenue Jean Jaurès de Gargenville le 6 juin, les policiers décident de contrôler une Mercedes car son conducteur, un jeune homme de 22 ans, ne portait pas sa ceinture de sécurité. Mais celui-ci ne le voyait pas de cet œil et prend la fuite, non sans aggraver son cas avec plusieurs infractions au code de la route (vitesse excessive, embardées, circulation sur trottoirs, franchissements de stop et de feux au rouge fixe…). Devant ce comportement dangereux, les forces de l’ordre continuent de le poursuivre mais à distance, afin de ne pas créer d’accident de circulation.
Finalement, le chauffard est interpellé au niveau de la rue du Val à Limay car il était descendu de son véhicule afin de prendre la fuite à pied. Les policiers procèdent alors aux vérifications d’usage et remarquent que le véhicule n’est pas assuré, que l’homme de 22 ans était déjà recherché par la police et qu’il se trouvait en récidive de conduite sans permis de conduire. Par ailleurs, il est testé à divers produits stupéfiants qui s’avèrent positifs (morceau de résine de cannabis découvert dans sa sacoche), ce qui amène une autre récidive.
En audition, il reconnaît avoir vu les policiers qui « voulaient le contrôler » mais, estimant qu’il « n’y avait aucune raison », il ne s’était pas arrêté. Selon lui, il avait ensuite seulement « tourné en rond dans plusieurs communes » avant de s’arrêter parce qu’il n’avait presque plus d’essence. Le conducteur de la Mercedes se plaint en plus des conditions de son interpellation : insultes, menottes trop serrées et il n’hésitait pas à traiter les policiers de menteurs lors de la confrontation, la version des forces de l’ordre venant contredire la sienne. À l’issue de la mesure de garde à vue, le mis en cause était déféré au tribunal de Versailles dans le cadre d’une comparution immédiate. Il écopait de 22 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt, peine assortie d’une amende délictuelle de 800 euros et de la confiscation de son véhicule.