Un père arrêté pour avoir violé sa fille

Le 18 octobre, Un homme de 41 ans a été mis en examen puis incarcéré pour viol envers sa propre fille de 13 ans. Cette arrestation a pu être réalisée grâce au signalement fait par le collège de l’adolescente.

Merci au collège Henri IV de Meulan-en-Yvelines. Si le 18 octobre un homme de 41 ans a pu être arrêté pour des faits de viols envers sa propre fille de 13 ans, c’est grâce au signalement réalisé par l’établissement scolaire au Parquet de Versailles. En effet, l’adolescente s’était intimement confiée à des camarades qui eux-mêmes avaient avisé la direction de l’école.

Entendue, la jeune fille expliquait aux policiers des mineurs de la Division de criminalité territoriale des Yvelines qu’elle avait été violée par son père durant les vacances d’été. D’après ses souvenirs, les faits avaient été commis sous une pluie de coups afin d’empêcher toute rébellion et/ou sous l’effet de somnifères pour plus de facilités. Elle ajoutait que son géniteur, d’humeur changeante, martyrisait toute la famille. Des propos que confirmaient plus tard sa mère ainsi que son petit frère de quatre ans qui décrivait son père « tel un bourreau ».

Le mis en cause avait déjà été condamné en 2013 à 13 ans de réclusion criminelle pour des faits de viols en série. Comme le relate 78Actu, il choisissait ses victimes – onze en tout – via le site Adopte un mec. Après avoir purgé une partie de sa peine, il était depuis en liberté conditionnelle mais le parquet n’a pas voulu préciser depuis quand, malgré les sollicitations du site internet d’informations locales. Toutefois Maryvonne Caillibotte, la procureure de la République de Versailles, a précisé au Parisien que « la libération conditionnelle, prononcée par un juge de l’application des peines, était étayée ».Durant sa garde à vue, le quarantenaire niait catégoriquement les faits et trouvait comme simple explication de souffrir du manque d’amour de sa fille tout en précisant qu’elle était menteuse.

L’examen gynécologique attestait d’une déchirure totale de l’hymen. Les somnifères étaient retrouvés en perquisition. Déferré au tribunal judiciaire de Versailles et mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire instruite pour ces faits, cet ancien militaire a été placé en détention provisoire à Bois-d’Arcy en attendant la date de son procès.