Les années passent et se ressemblent malheureusement. Après avoir été étranglée durant la nuit du 2 janvier, une jeune femme de 26 ans trouve le courage de se connecter le lendemain sur la plateforme d’accompagnement des victimes (PNAV) afin de dénoncer les violences conjugales qu’elle subit depuis plusieurs mois. En début d’après-midi, les forces de l’ordre se déplacent pour interpeller son concubin de 33 ans. Une perquisition effectuée dans l’appartement permet de saisir un legging et une culotte déchirés lors des faits survenus la veille.
Libéré de l’emprise de son conjoint violent, la victime de violences conjugales décrit les viols qu’elle subit depuis trois mois, à savoir de multiples pénétrations péniennes vaginales, anales ainsi que des fellations imposées. Son expertise psychiatrique la présente tout de même comme étant encore « vulnérable, sujette aux cauchemars et crises d’angoisse », révélant ainsi un impact significatif des violences sur sa personne. Une ITT de 15 jours lui est alors délivrée. La même expertise est réalisée sur l’homme de 33 ans et mentionne une « personnalité marquée par des troubles de l’humeur et des épisodes d’abus d’alcool » et surtout le rend accessible à la sanction pénale.
Lors de son audition, celui-ci continue de se montrer extrêmement virulent et agressif. Il a évidemment rejeté l’ensemble des faits reconnaissant seulement « avoir seulement mis une claque ou deux… ». Toutefois, l’enquête de voisinage a permis de recueillir le témoignage d’un tiers qui assure avoir été témoin auditif des relations sexuelles violentes du couple. À l’issue de la mesure de garde à vue, le conjoint violent était déféré au tribunal de Versailles en vue de l’ouverture d’une information judiciaire et placé en détention provisoire.