
Trois jeunes habitants (âgés de 23 à 29 ans) du quartier des Friches, à Maurepas, ont été condamnés suite à leur procès qui s’est tenu le 15 janvier dernier. Ils sont accusés d’avoir agressé, dans un parking de Maurepas, un jeune élancourtois pour une vieille dette d’argent. « Tous étaient en détention provisoire depuis la mi-décembre 2024, période des faits », précise un article de 78actu.
D’après la victime, les trois jeunes l’auraient attiré dans le parking pour exiger le remboursement de sa dette qui s’élève à 600 euros, avant 23 heures. Une dette contractée deux ans auparavant, à cause d’une portière abîmée sur une Renault Clio. « Face aux poches vides, l’un serait monté d’un cran dans ses menaces : « Tu vas mourir ! Tu ne vas pas repartir debout ! » », a relaté la victime à nos confrères. C’est à ce moment-là que la victime a décidé d’appeler une de ses connaissances qui est policier.
Face aux juges, les trois mis en cause ont contesté les faits. « Il n’y a pas eu de coups, ni de violences, ni de menaces », explique l’un d’eux. « Nous étions partis chercher à manger. Nous avions prévu de nous mettre dans le parking pour être au chaud et regarder le match de foot. C’est une histoire manigancée. On a tous rien à voir avec tout ça », relate le second.
Quant au troisième, qui avait un marteau en sa possession, il a expliqué : « D’abord, j’ai une place dans ce parking, puisque j’habite dans l’immeuble. Et j’y bricole ma voiture. D’où ce marteau. Quand la police est arrivée, je leur ai directement donné d’ailleurs ». Avant de continuer : « Ce garçon ne va pas très bien. Tout le monde pense qu’il n’a plus toute sa tête. Et cette histoire d’argent… Ben j’ai tourné la page depuis ». Pourtant, le jeune homme résidant à Élancourt souffre de douleurs dans son genou. Il a expliqué que ces douleurs sont le résultat de coups de marteau. Cependant, l’avocat des prévenus a rappelé que le jeune homme qui se dit victime « a été blessé par balle dans cette même articulation en 2019. Et qu’il n’a pas un seul bleu après l’épisode du parking », poursuivent nos confrères.
Le procureur de la République a requis des peines allant de 6 mois de sursis à 8 mois avec maintien en détention. « Les avocats des prévenus pointent du doigt une enquête qu’ils estiment « superficielle », mais aussi une victime qui a retiré sa plainte, qui est absente », poursuivent nos confrères. Finalement, le tribunal déclare les trois prévenus coupables. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison aménageables, ainsi qu’à 10 et 12 mois avec maintien en détention. « Pour ces deux derniers prévenus, 8 et 10 mois supplémentaires d’un sursis ont été mis à exécution », conclut 78actu.