Il fracasse le crâne de son ami… puis appelle les pompiers

Le 16 février, un Achérois de 22 ans a agressé une de ses connaissances, lui provoquant la pose de sept agrafes sur le crâne. Il a ensuite appelé les pompiers pour lui porter secours. Le tribunal de Versailles l’a condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 8 avec sursis.

Une amitié s’est sûrement brisée. Un jeune homme de 22 ans s’en est pris à un adolescent de 16 ans en lui portant de nombreux coups au niveau du crâne le 16 février à Achères. Celui-ci a naturellement perdu connaissance et a dû se faire poser sept agrafes sur la tête. Et le plus ubuesque dans cette histoire : les deux hommes se connaissaient et même s’appréciaient !

Comme le relate 78Actu, l’agresseur n’avait pas l’intention de commettre ces actes. « Je me suis senti trahi. J’avais l’impression qu’on préparait quelque chose contre moi. Je voulais comprendre » explique-t-il au tribunal de Versailles lors de sa comparution immédiate le 20 février. Pris dans cette rage de berserker, l’Achérois en aurait même oublié avec quoi il a frappé sa victime – « j’ai vu un objet dans la rue, je l’ai ramassé » – qui elle non plus n’a pas su décrire avec quoi elle a été molestée.

Le site internet d’informations locales rapporte que l’homme de 22 ans a vite pris conscience de ses actes puisqu’il a lui-même appelé les pompiers afin de porter secours à son « ami ». Toutefois, devant le tribunal, son père n’a absolument pas plaidé en sa faveur, pis encore, il accuse son fils d’avoir préparé son coup : « Il a prémédité son geste et il ne le regrette pas. Je ne pensais pas qu’il était capable de faire une chose pareille. » Par ailleurs, le vingtenaire était déjà connu des services de la Justice. Il y a quatre ans, il avait déjà été condamné pour des faits de violence mais étant mineur, il avait écopé d’un mois de prison avec sursis.

Le président de la cour n’a pas eu la même clémence. En effet, face aux témoignages balbutiants de l’agresseur, il a prononcé une peine de 18 mois de prison dont 8 mois avec sursis probatoire durant deux ans. De plus, il sera obligé de suivre des soins psychologiques et devra indemniser la victime à hauteur de 1 000 euros, la moitié pour préjudice morale, l’autre pour préjudice physique.